Sochaux : le coup de gueule de Vaclav Sverkos

Le 2 octobre. Il faut remonter à cette date pour voir Vaclav Sverkos (27 ans) sur un terrain de Ligue 1. L’international tchèque entrait en jeu pour trois petites minutes sur la pelouse de Bonal contre Lens (3-0, 8e journée). Dans l’ombre de Modibo Maïga (24 ans, 5 buts en 14 apparitions) et Ideye Brown (22 ans, 7 buts en 15 apparitions), le natif de Trinec n’est plus en odeur de sainteté du côté de Sochaux. Une situation très compliquée à vivre pour l’attaquant comme il l’a confié dans les colonnes du média tchèque Denik Sport.

« J’ai besoin de jouer. Je veux m’amuser à nouveau en jouant au football. (…) Le temps passe et j’ai 27 ans. J’arrive à un âge où j’ai besoin de jouer régulièrement. (…) Je comprends qu’il est compliqué de ne pas m’aligner d’entrée quand les autres attaquants marquent souvent. Mais, pourquoi ne suis-je pas sur le banc ? Je ne comprends pas. C’est pour cela que je veux partir cet hiver », a-t-il expliqué avant de fustiger le management de son entraîneur Francis Gillot.

« On a discuté avec Francis Gillot il y a deux trois mois. Il m’a dit qu’il comptait sur moi et que cela serait bien pour moi de jouer en réserve. Donc je l’ai fait pour deux-trois matches, j’ai marqué quelques buts, mais rien n’a changé. (…) Il faudrait que les deux attaquants soient blessés, ce que je ne souhaite pas, pour que quelque chose change », a-t-il lancé. Il a ensuite évoqué son mercato à venir, entre craintes et options.

« Deux millions (Ndlr, le montant de la clause libératoire), c’est un montant raisonnable, mais pas pour quelqu’un qui ne joue pas. Dans ma situation, il n’est pas évident de trouver un club. (…) Le Bétis Séville, leader de Segunda Division, serait intéressé. Je sais qu’ils sont en contact avec mon agent. (…) Mais il y a quelques problèmes financiers, notamment en termes de solvabilité. Donc je ne sais pas », a-t-il résumé.

Brillant lors de sa première saison dans le Doubs (8 buts en 19 apparitions en L1), Vaclav Sverkos déchante depuis maintenant un an et demi. La révélation de l’Euro 2008 attend désormais le mois de janvier avec impatience pour trouver une porte de sortie. À bon entendeur. Comme quoi, il n’y a pas que dans les grands clubs que la gestion de l’effectif pose problème…

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