Chelsea : Timo Werner avoue ses difficultés à s’adapter à la Premier League

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Timo Werner sous le maillot de Chelsea @Maxppp

Ce soir, les Blues affrontent West Ham. Une rencontre 100% londonienne à laquelle devrait participer Timo Werner. Mais l'Allemand ne brille plus depuis plusieurs semaines. Et voici pourquoi.

Ce soir, Chelsea reçoit West Ham. Un match important pour les hôtes du jour. Huitièmes du classement de Premier League, les Blues doivent s’imposer pour espérer revenir à hauteur de Tottenham (5e) et rester à un petit point du Big Four synonyme de Ligue des Champions. Et pour y arriver, Frank Lampard espère que son attaquant Timo Werner retrouvera ses sensations. Car l’Allemand est dans le dur.

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Recruté l’été dernier pour 50 M€, Werner a tout fait pour rallier Londres le plus vite, afin de préparer au mieux son adaptation en Angleterre. Il est d’ailleurs allé jusqu’à refuser de disputer le Final 8 à Lisbonne avec le RB Leipzig alors que le club allemand a atteint, pour la première fois de son histoire, le dernier carré de la compétition. Mais pour le moment, les choix de Werner ne sont pas payants.

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Lampard croit en lui

Certes, le joueur a connu une bonne période avec son club entre le 17 octobre et le 7 novembre (7 buts inscrits en 7 rencontres, toutes compétitions confondues). Cependant, cela fait désormais un peu plus d’un mois qu’il n’a plus trouvé le chemin des filets. Et en championnat, son bilan de 4 réalisations marquées en 13 matches ne fait saliver personne. Au début du mois, Lampard ne voulait toutefois pas tirer la sonnette d’alarme. « Sa vitesse, sa nature directe, les choses qu'il crée pour l'équipe, le fait qu'il ait beaucoup d'occasions… J'aime ça. Timo va être un énorme joueur pour ce club. »

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Mais ce week-end, Werner a avoué à Skysports qu’il ne s’attendait pas à éprouver autant de difficultés dans sa nouvelle vie. « Peu importe combien vous avez coûté. Il y a toujours un peu de pression quand vous arrivez dans un nouveau club. Je pense que je peux la supporter, ce n’est pas quelque chose de nouveau. La pression est un peu plus forte ici que celle des dernières années, mais les joueurs sont toujours soumis à une forte pression. La Premier League est différente de la Bundesliga. C’est plus dur que je le pensais. Les contacts sont plus durs. Je le savais mais je ne pensais pas que c’était autant. Mes débuts ont été bons, mais aujourd’hui, après quelques matches, j’ai un peu plus de mal. C’est dur quand vous jouez tous les trois jours, surtout face à des équipes qui peuvent se reposer toute la semaine. Du coup, c’est difficile d’être le meilleur à chaque match. » Une belle preuve de sincérité.

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