Équipe de France : un retour au classique qui n'a pas vraiment marché...

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Didier Deschamps @Maxppp

Fini le 4-4-2 losange ou le 4-3-3, Didier Deschamps a ressorti le 4-2-3-1 asymétrique du placard, avec Tolisso dans le fameux rôle hybride, face au Portugal. Cela n'a pas été convaincant, et l'idée d'un nouveau changement n'est clairement pas à écarter.

Personne ne l'ignore, Didier Deschamps est considéré comme frileux pour ses détracteurs, pragmatique pour les autres. Alors, le voir réinstaller son 4-2-3-1 asymétrique, qui avait si bien marché lors de la Coupe du Monde 2018, face au Portugal n'avait rien de réellement surprenant. Quand bien même Blaise Matuidi, qui incarnait si bien ce rôle de milieu gauche-piston-milieu défensif, n'est plus dans le groupe France aujourd'hui. Pour ce troisième match de poule, le rôle était dévolu à Corentin Tolisso, positionné côté droit pour laisser Mbappé arpenter son côté gauche favori, et cela n'a pas été un franc succès. D'autant que pour soutenir Tolisso, c'était le néophyte Jules Koundé qui officiait.

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En conférence de presse, Didier Deschamps a accepté de revenir sur ce choix initial qui n'a pas porté ses fruits. « Ils n'ont jamais joué ensemble. Jules a été malheureux sur la main, il fait de bonnes choses, il avait du travail défensif. Coco, je ne l'ai pas mis dans les meilleures dispositions, mais avec l'intelligence et le volume, il a fait une bonne heure, en sachant qu'il revient de loin avec trois mois d'arrêt, il a envie et ce n'est pas un poste naturel pour lui, il l'avait fait bien en Coupe du Monde en remplaçant Blaise à gauche. Je peux compter sur l'ensemble du groupe, j'ai fait ces trois changements, je fais toujours ce que je pense être le mieux pour l'équipe. L'idéal est de les mettre à leur poste, tous l'étaient, sauf Tolisso et Rabiot, qui peut maintenant jouer arrière gauche. »

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Deschamps ne regrette rien

Si Rabiot a effectivement assuré en tant que latéral gauche durant la majeure partie de la seconde période, en remplaçant le malheureux Lucas Digne, il a fallu attendre l'entrée en jeu de Kingsley Coman pour que le jeu offensif prenne de l'envergure. Mais Deschamps ne regrette absolument pas ses choix, qu'il a justifiés. « Le choix, c'est par rapport au match que je pensais qu'on avait à faire, ça me paraissait la meilleure disposition sur un plan individuel et collectif, ce n'est pas pour autant que ce sera systématiquement ça, il y aura d'autres configurations, ça peut, mais je ne vais pas être avec une position ferme et définitive aujourd'hui ».

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Agacé par ce qu'il a vu face à la Hongrie, Deschamps est revenu à une organisation normalement maîtrisée par les Bleus, mais qui s'est avérée assez inefficace face au Portugal. Mais comme toujours, il ne ferme aucune porte et se dit prêt à de nouveau changer de schéma pour les prochaines rencontres. Celle face à la Suisse, en huitième de finale, pourrait bien offrir une nouvelle tactique, un brin plus offensive.

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