Battu par le Paris SG en finale de Coupe de la Ligue aux tirs au but (0-0, 6 t. a. b. à 5), l'Olympique Lyonnais préfère retenir sa solidité collective avant le 8e de finale retour de Ligue des Champions contre la Juventus.
L'Olympique Lyonnais a laissé filer une des deux chances qui lui restaient d'être européen la saison prochaine. Les hommes de Jean-Michel Aulas se sont en effet inclinés en finale de Coupe de la Ligue contre le Paris SG (0-0, 6 t. a. b. à 5). Non sans démériter, certes, en posant des problèmes à Neymar et ses partenaires dans leur organisation en 5-3-2. Mais cela n'a pas suffi. Rudi Garcia a d'ailleurs tenu à féliciter ses troupes en conférence de presse d'après-match.
«Je félicite mes hommes, on n'a pas à rougir, on a tenu la dragée haute au PSG», a-t-il lancé. Même son de cloche pour Marcelo, lui aussi passé devant les journalistes. «Nous sommes tristes, ce soir (vendredi), mais on a montré qu'on est une vraie équipe, on a rivalisé avec le PSG et il n'y a que l'OL qui peut faire ça contre le PSG en France. Il y a beaucoup de positif, mais c'est sûr que c'est dur de perdre comme ça un trophée», a résumé le défenseur central brésilien, se projetant sur le rendez-vous de la semaine prochaine, le 8e de finale retour de Ligue des Champions face à la Juventus (victoire lyonnaise 1-0 à l'aller).
Garcia y croit encore
«Il y a eu beaucoup de choses positives, il faut se projeter sur la Juventus. (...) On a eu des occasions, on a bien joué tactiquement, on a perdu aux tirs au but, mais c'est ça le foot. Il faut continuer et penser positif, on a un gros match la semaine prochaine», a confié l'ancien de Besiktas. Son coach aussi a vu du bon. «Il faudra qu'on soit un peu meilleur offensivement pour marquer à Turin, mais c'est une bonne base de travail», s'est-il félicité, expliquant comment il espérait préparer ses troupes pour ce choc de l'autre côté des Alpes.
«Il va falloir travailler psychologiquement. Il faut qu'on se serve de ce qu'on a fait de bien contre le PSG pour le match contre la Juventus. Il faut que les joueurs se reposent bien et qu'on mette en place un protocole de reprise efficace», a-t-il indiqué, croisant les doigts pour «ne pas avoir de blessé», lui qui a dû composer avec le forfait de dernière minute de Ciprian Tatarusanu, l'habituelle doublure d'Anthony Lopes. Compétiteur, le technicien rhodanien ne s'avouait pas vaincu lorsqu'il lui a été demandé comment l'OL envisagerait une saison sans Europe pour la première fois depuis plus de vingt ans. «Posez-nous la question quand on sera éliminé de la Champions League... si on est éliminé de la Champions». Tant qu'il y a de la vie...
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