Le FC Barcelone s’est complètement fait noyer par un PSG décimé !
Malgré une entame prometteuse, le FC Barcelone a été dépassé par un PSG décimé mais méthodique. Les Catalans ont payé leur manque de fraîcheur et d’organisation face à un adversaire lucide et impitoyable, s’inclinant (2-1) à Montjuïc.

C’était l’affiche la plus attendue de cette 2e journée de Ligue des Champions et elle a tenu toutes ses promesses en intensité. À Montjuïc, le FC Barcelone a démarré tambour battant, imposant son pressing haut et sa maîtrise technique par l’intermédiaire de Pedri et Lamine Yamal. Pendant trente minutes, les Catalans ont semblé capables de déborder un PSG décimé par les absences de Dembélé, Neves, Kvaratskhelia, Doué et Marquinhos. Ferran Torres a ouvert le score à la 19e minute et le Barça aurait pu aggraver l’écart sans un sauvetage héroïque de Zabarnyi sur sa ligne. Mais après cette entame flamboyante, l’équipe d’Hansi Flick a progressivement reculé et perdu le contrôle. Paris, malgré son attaque expérimentale composée de Barcola, Mbaye et Mayulu, a su grandir dans le match et inverser la tendance, jusqu’à décrocher une victoire renversante (1-2) grâce à Gonçalo Ramos dans les dernières minutes.
Hansi Flick avait préparé un plan basé sur la domination territoriale et la vitesse de circulation, mais celui-ci s’est délité avec le temps. Le Barça a payé au prix fort son incapacité à maintenir le rythme, physiquement comme mentalement. Dès la fin de la première période, les transitions parisiennes ont commencé à faire mal. L’égalisation de Mayulu à la 38e minute a marqué le tournant puisqu’à partir de là, le PSG a pris confiance et a imposé sa densité et sa discipline. Le technicien allemand a vu son milieu, pourtant composé de De Jong, Pedri et Olmo, perdre la bataille face à la fraîcheur et à la rigueur des Parisiens. Vitinha et Fabian Ruiz ont dicté le tempo, Nuno Mendes et Hakimi ont dévoré les couloirs, tandis que le Barça a progressivement semblé en manque d’idées, multipliant les fautes d’antijeu pour contenir des contres de plus en plus tranchants.
La leçon de Luis Enrique à Hansi Flick
La seconde période a confirmé cette inversion des rapports de force. Alors que Flick aurait pu espérer une réaction après la pause, ses hommes se sont enfoncés. Le pressing collectif n’a plus suivi, les lignes se sont étirées et les distances entre joueurs sont devenues béantes. Barcelone a certes eu une énorme balle de 2-1 par Dani Olmo, sauvée in extremis par Hakimi, mais c’est presque tout. Les changements n’ont rien apporté et Pedri, épuisé, a fini par céder sa place. Les statistiques sont parlantes : le PSG a eu davantage le ballon (54 % de possession, 418 passes réussies contre 361), tandis que le Barça a couru plus (115,7 km contre 113) mais sans structure, «comme un poulet sans tête» selon certains observateurs espagnols de Sport et Mundo Deportivo. : «Nous avons bien entamé le match, les 30 premières minutes étaient solides, mais au bout de 35 minutes, Paris a pris l’ascendant. Le PSG était supérieur ce soir», a expliqué Hansi Flick. Le PSG est néanmoins resté lucide et discipliné, attendant patiemment l’ouverture. Le but décisif de Gonçalo Ramos à la 90e minute, servi par Hakimi après une transition éclaire, a sanctionné les errances catalanes.
Furieux, Hansi Flick a même jeté une bouteille sur son banc au coup de sifflet final, conscient d’avoir laissé filer un point qui aurait pourtant semblé mérité après la première demi-heure : «Il nous a manqué de la cohésion, nous n’avons pas joué à notre meilleur niveau. Leur victoire est méritée. Ce soir, nous n’étions pas au niveau du PSG, mais j’ai foi en mon équipe. Nous parviendrons à ce niveau. La déception est grande, nous voulions faire mieux. Mais c’est la réalité du football : il faut accepter, apprendre, et revenir plus fort». Mais cette défaite met surtout en lumière l’incapacité de son Barça à tenir la distance face à un PSG amputé de ses stars offensives mais parfaitement conditionné par Luis Enrique. Le coach parisien, malgré une clavicule cassée et une préparation complexe, a construit un plan implacable, répété au millimètre par ses jeunes soldats. Le FC Barcelone, qui rêvait d’une revanche et d’une démonstration, a fini par s’écrouler, physiquement et techniquement. Plus qu’une défaite, c’est une véritable leçon d’intensité et de réalisme que les Catalans ont reçue.
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