Mercato L1 : les plus grandes plus-values de l’histoire (2/2)

Par Sébastien DENIS
4 min.
Le maillot de Gignac vaut de l'or @Maxppp

Le marché des transferts est loin d’être une science exacte. Si certains clubs ont perdu beaucoup d’argent sur certains transferts, d’autres ont réalisé d’incroyables affaires financières. Foot Mercato vous propose un dossier en deux parties sur les plus importantes plus-values réalisées par les clubs de L1. Voici le deuxième et dernier volet.

Les clubs français sont généralement connus pour leur frilosité sur le marché des transferts. Une réalité qui a eu pour incidence de nombreux transferts ratés ou de véritables fiascos. Mais pour ceux qui ont eu le nez creux ou qui ont su prendre les risques qui s’imposaient, cela peut représenter un véritable jackpot. En prenant en compte les transferts les plus significatifs de ces dernières années, voici la suite et la fin du dossier sur les plus grandes plus-values réalisées par les clubs français. Pour rappel, nous n’avons pas pris en compte les transferts de joueurs formés au club et nous avons décidé de ne prendre en compte que les transferts dont la plus-value est supérieure ou égale à 10 M€.

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L’Olympique Lyonnais est l’un des acteurs majeurs de ce dossier. Plutôt à son avantage entre 2000 et 2005, le club rhodanien poursuit ses juteuses opérations en réalisant une belle plus-value sur le transfert de Florent Malouda. Le milieu offensif gauche guyanais recruté 4 M€ à Guingamp va tout gagner avec l’OL. Après un titre de meilleur joueur de L1, il rejoint Chelsea et Michael Essien. Une opération très rentable pour Jean-Michel Aulas qui gagne 15 M€ dans l’opération.

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Mais la suite sera moins heureuse pour le président lyonnais puisque Lyon va être l’un des principaux bailleurs de fonds du championnat de France, avec à chaque fois peu de réussite. Cela commence avec le transfert retentissant de Kader Keita. Véritable star à Lille, l’OL croit réaliser une bonne affaire en arrachant le feu-follet ivoirien au LOSC pour 18 M€ durant l’été 2007 pour remplacer justement Malouda. Le club nordiste n’a pas hésité à le laisser filer entre Saône et Rhône, réalisant à l’occasion une plus-value d’une quinzaine de millions d’euros. Le pont commercial entre Lille et Lyon va d’ailleurs continuer en 2009 avec l’arrivée de Michel Bastos. Les Dogues réalisant d’ailleurs la même marge qu’avec Keita. Si Lyon a été l’un des grands gagnants de la période 2000-2007 en France, c’est le LOSC qui lui succède ces dernières saisons. Car en plus des deux transferts juteux de Keita et de Bastos, il faut également rajouter ceux de Mathieu Bodmer, de Jean II Makoun mais également de Moussa Sow. Transféré il y a quelques semaines à Fenerbahce, l’ancien meilleur buteur de L1 qui était arrivé libre à Lille il y a dix-huit mois, a été vendu pour 12 M€. Une très belle opération pour le club présidé par Michel Seydoux en quelques mois seulement.

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L’OM n’est pas en reste et s’est également illustré. À l’instar du transfert de Drogba, celui de Franck Ribery sera également très juteux pour le club phocéen. Recruté libre de tout contrat après un imbroglio juridique avec Galatasaray, l’international tricolore s’est totalement libéré à l’OM et va rapidement devenir une star et un leader reconnu à Marseille. Sa belle coupe du monde 2006 va également faire grimper sa cote. À tel point que le Bayern Munich, intéressé par son profil va débourser 30 M€ pour le recruter. Une opération plus que juteuse donc pour la direction du club olympien. Autre cas intéressant, celui d’André-Pierre Gignac. Recruté par Toulouse après une bataille juridique avec le LOSC, l’ancien Lorientais a connu une première saison blanche avec le TFC barré par Johan Elmander. Le départ du Suédois va libérer APG qui va connaitre une saison 2008-09 incroyable avec plusieurs sélections en équipe de France et un titre de meilleur buteur de L1. Le président toulousain Olivier Sadran va tout faire pour retenir son buteur, mais va finalement céder devant l’alléchante proposition marseillaise. L’OM va s’offrir le buteur tricolore pour 18 M€. Une belle affaire pour Toulouse qui récupère un joli bonus de 14 M€. Enfin, Nice n’est pas en reste et réalise avec Ederson un coup fumant. Recruté pour seulement 2 M€ après une saison de prêt concluante, le futur international brésilien va connaitre une ascension fulgurante. Pisté par la Lazio Rome notamment, c’est finalement Lyon qui va casser sa tirelire pour le recruter mettant 14 M€ sur la table. Il s’agit encore aujourd’hui de l’opération la plus prolifique de l’histoire du club azuréen.

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