Des nouvelles de… Lilian Laslandes

Attaquant de talent, Lilian Laslandes a marqué les esprits, notamment chez les supporters de Bordeaux. Une ville où l'ancien buteur continue de sévir, dans le milieu de la restauration.

Par Khaled Karouri
2 min.
Lilian Laslandes plus que jamais dans la restauration Maxppp
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L'histoire commence le 4 septembre 1971, à Pauillac. Un nouveau né répondant au doux nom de Lilian Laslandes voit le jour. Le temps faisant son œuvre, c'est un jeune homme qui, vingt ans plus tard, démarre sa carrière de footballeur professionnel à Saint-Seurin, en Division 2. Après une saison réussie, l'élite du football français se montre sous le charme, et c'est à Auxerre que l'attaquant pose ses valises. Cinq saisons durant, le buteur se régale en Bourgogne, trouvant le chemin des filets à 49 reprises, remportant un titre de champion et deux coupes de France, et participant à la prestigieuse Ligue des Champions.

Un parcours brillant, qui le mène alors à son club de cœur, Bordeaux. Chez les Girondins, l'avant-centre rayonne toujours autant, et s'offre même ses premières sélections en équipe de France (7 capes, 3 réalisations). L'appel de l'étranger se fait alors pressant, mais ses tentatives à Sunderland puis Cologne sont loin d'être de franches réussites. Alors, Laslandes revient en Ligue 1, à Bastia puis à Nice. De retour à un niveau intéressant, le vieillissant buteur s'offre ensuite un dernier come-back à Bordeaux, avant une nouvelle pige chez les Aiglons. Et c'est finalement en 2009, après avoir connu une carrière bien remplie, que l'attaquant raccroche les crampons.

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Mais il est loin d'être inactif, lui qui multiplie les activités. Et si le ballon rond est désormais bien de côté, c'est dans le milieu de la restauration que l'ancien joueur revit. En effet, tenant déjà du côté de Bordeaux le Café Populaire et la Villa Tourny, c'est désormais du côté du futur terminus du tram que Lilian Laslandes vient d'ouvrir une brasserie : L'Extérieur. Mais pas question pour l'ancien buteur, entouré de trois associés pour ce projet, de tout déléguer. C'est ce qu'il confirme à Sud Ouest : « J'ai mes idées, je donne mon avis, mais tenir une brasserie est un vrai métier. Alors je me suis entouré de gens qui savent faire. (…) Bien sûr, je ne dis pas que je serai là tous les jours, mais je serai présent ». Avis aux amateurs.

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