Eliminatoires CM - Europe

Qualifs Mondial 2026 : réduite à 10, la France s’impose difficilement face à l’Islande

Par Matthieu Margueritte
4 min.
Mbappé Bleus @Maxppp

Après son succès polémique en Ukraine (2-0), l’équipe de France avait l’occasion de confirmer sa bonne entame des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Une opportunité confirmée par le match nul entre l’Azerbaïdjan et l’Ukraine. Deuxièmes du classement du groupe D, les joueurs de Didier Deschamps accueillaient au Parc des Princes le leader, l’Islande. Une rencontre pour laquelle le sélectionneur national ne pouvait pas compter sur Ousmane Dembélé ni Désiré Doué, tous les deux sortis sur blessure face à l’Ukraine et forfaits pour le reste du rassemblement. Pour ce match, DD décidait d’aligner un 4-2-3-1 avec neuf des onze titulaires du déplacement en Pologne (Maignan, Koundé, Konaté, Upamecano, Tchouameni, Koné, Olise, Barcola et Mbappé). Theo Hernandez et Marcus Thuram remplaçaient respectivement Lucas Digne et Désiré Doué.

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Sans surprise, les Bleus ont démarré la rencontre avec l’intention de battre au plus vite le portier adverse, Elias Rafn Olafsson. Dès la deuxième minute, Kylian Mbappé allumait d’ailleurs la première mèche. Mais ce soir, Olafsson a décidé de contrarier les Français. Obligés de composer avec une équipe d’Islande regroupée en bloc bas, mais très agressive sur le porteur du ballon, les hommes de Didier Deschamps ont tout de même réussi à se procurer quelques occasions par Marcus Thuram. Mais à chaque fois, Olafsson était là pour repousser les tentatives de l’Interiste (15e, 19e). On a pu alors assister à l’un des scénarii les plus classiques du football. La France dominait largement, mais sur une passe en retrait de Michael Olise dans sa propre surface de réparation, Andri Guðjohnsen était là pour jaillir et profiter de l’erreur du joueur du Bayern pour ouvrir le score contre le cours du jeu (0-1, 22e).

Les Bleus sauvés par la VAR

Forcément vexés, les Français ont immédiatement remis les gaz, à l’instar de Mbappé (28e) pour faire leur retard avant la pause, mais il y avait toujours une jambe, un genou ou une cuisse islandaise pour contrer le cuir… quand ce n’était pas Olafsson qui s’en mêlait que des tentatives à bout portant de Thuram et Manu Koné (33e). Bradley Barcola y est allé de sa reprise de volée, mais celle-ci filait juste au-dessus de la lucarne droite (36e). La France poussait et Thuram a finalement réussi à faire la différence en obtenant un penalty transformé par Mbappé (1-1, 45e). À la pause, les Bleus ne menaient pas au score, mais au moins ils ne perdaient pas après 45 minutes nettement dominées (78% de possession de balle, 14 tirs à 2). Au retour des vestiaires, pas de changement. La France restait maîtresse du cuir, Manu Koné grattait un nombre incalculable de ballons et les Bleus cherchaient à se mettre à l’abri au plus vite. Coupable sur l’ouverture du score, Olise aurait pu se racheter de fort belle manière si son enroulé du gauche ne s’était pas écrasé sur la traversable (53e). C’est finalement Barcola qui a mis les Bleus devant. Lancé par Tchouameni, Mbappé filait au duel avec Olafsson, mais choisissait de passer le cuir à son ancien partenaire du PSG, seul devant le but. Un choix payant (2-1, 62e).

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Malgré un scénario favorable, les Français ont toujours été sous pression, d’autant qu’ils évoluaient à dix contre onze à partir de la 67e minute, suite à un tacle non maitrisé d’Aurélien Tchouameni sur Jón Dagur Þorsteinsson. Un événement qui a engendré l’entrée en jeu d’Adrien Rabiot constamment hué par le public du Parc des Princes à chaque prise de balle. Pour le reste, Mbappé a eu deux occasions de mettre un terme au suspens, mais le Merengue manquait de précision (75e) ou butait sur Olafsson (77e). Manu Koné aurait pu être le libérateur, ce qui aurait récompensé son activité, mais sa frappe était non cadrée (81e). Une inefficacité qui aurait pu être fatale puisqu’Andri Guðjohnsen pensait inscrire un doublé et offrir le point du nul à son pays. Heureusement pour les Bleus, le but était annulé pour une faute du Scandinave sur Konaté (88e) après appel de la VAR. Au final, la France s’est fait peur, mais a su conserver ce petit but d’avance. On ne retiendra que le score, mais c’est le plus important, car la France prend seule la tête du classement de son groupe, avec trois unités d’avance sur leurs adversaires du jour.

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