Les retrouvailles complètement opposées entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot en Italie
Adrien Rabiot a fait sensation lors de ses débuts à l’AC Milan, dominant le milieu de terrain et apportant immédiatement son expérience et sa technique, tandis que Jonathan Rowe a connu une entrée plus discrète à Bologne. Milan s’est imposé (1-0), et le Français confirme déjà qu’il sera un atout majeur pour le club cette saison.

Tout a commencé il y a un mois, le 15 août, dans le vestiaire rennais après la défaite de Rennes à Marseille. Une violente dispute a éclaté entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, provoquée selon plusieurs sources par des tensions sur le terrain et des désaccords sur l’attitude à adopter lors de cette rencontre cruciale. Les échanges ont été si vifs qu’ils ont secoué tout le vestiaire de De Zerbi et entraîné une crise au sein du club, obligeant la direction à prendre des décisions rapides pour éviter que la situation ne dégénère davantage. Les conséquences ont été immédiates : Rabiot et Rowe ont été poussés vers la sortie, signant respectivement en toute fin de mercato avec l’AC Milan et Bologne, des transferts sur le gong qui les ont éloignés de la Ligue 1 mais leur ont offert une nouvelle opportunité en Serie A. Ironie du sort, un mois plus tard, les deux anciens coéquipiers se retrouvent sur la pelouse, mais cette fois en tant qu’adversaires. Rabiot a été titularisé d’entrée avec l’AC Milan sous la direction de son mentor Allegri, tandis que Rowe est entré à la 75e minute, remplaçant Nicolò Cambiaghi pour Bologne.
Ce duel symbolique illustre parfaitement comment le football peut transformer une tension explosive en nouvelle chance professionnelle. Des retrouvailles annoncées par Rabiot lui-même : « J’ai écrit un message pour les supporters marseillais, leur disant tout ce que je pense : ils m’ont toujours apprécié et j’ai vécu une saison intense là-bas. Rowe n’a rien de spécial. On s’est même parlé quand il a signé à Bologne et moi à Milan ; on s’est envoyé des messages pour se souhaiter bonne chance et se dire qu’on se verra à San Siro. Ce sera super de le voir, c’est un bon gars. Ce qui s’est passé, c’est une histoire de vestiaire, mais ça n’a pas changé ma relation avec lui : je serai content de le voir et il sera content de me voir. » Dans les semaines à venir, les deux joueurs devraient devenir des pièces maîtresses de leurs équipes respectives, chacun retrouvant la Serie A avec un rôle de premier plan. Pour l’heure, et au moins sur cette rencontre inaugurale, le Français a eu l’avantage sur l’Anglais.
Rabiot déjà solide, Rowe anecdotique
Arrivé seulement jeudi dernier, Adrien Rabiot semblait pourtant déjà parfaitement intégré à l’AC Milan, comme s’il évoluait dans cette équipe depuis des mois. Dès le coup d’envoi, il s’est faufilé dans les espaces avec une aisance déconcertante, analysant la physionomie du match en première mi-temps et prenant la mesure de ses adversaires comme de ses coéquipiers. Mais c’est en seconde période que le Français a véritablement fait parler son talent : puissance physique, technique impeccable et vision du jeu lui ont permis de relancer le jeu et d’imposer son rythme au milieu. Titulaire dès son premier match, le désormais ancien milieu de l’OM a immédiatement trouvé une connexion remarquable avec Luka Modric, apportant à la fois personnalité, expérience internationale et équilibre à l’équipe. Journalistes et supporters sont déjà conquis : son impact sur le terrain comble des lacunes importantes et fait de lui un élément clé de Milan dès ses débuts. Chaque ballon touché, chaque accélération et chaque relais technique semble rappeler pourquoi le club a misé sur lui, et il est évident que Rabiot va jouer un rôle central dans la réussite de cette saison.
De son côté, Jonathan Rowe a connu des débuts beaucoup plus discrets à Bologne. Entré à la 75ᵉ minute, il a touché 11 ballons, réussi 7 passes sur 7, mais n’a pas véritablement pesé sur le jeu offensif : pas de passes clés, pas de centres réussis, aucun duel aérien remporté, et trois pertes de balle. Une performance presque fantomatique, au point que la presse italienne semble l’avoir totalement oublié aujourd’hui. Une grande première anecdotique pour le jeune Anglais, qui devra rapidement trouver ses marques s’il veut s’imposer dans le championnat italien et ne pas rester dans l’ombre de ses débuts prometteurs mais timides. En résumé, Adrien Rabiot a déjà fait forte impression en Serie A, éclaboussant de son talent la pelouse italienne et confirmant que Milan a réalisé un coup gagnant en le recrutant. Sa technique, sa puissance et sa lecture du jeu laissent entrevoir un rôle central dans les ambitions du club cette saison. Jonathan Rowe, lui, devra encore batailler pour trouver sa place et faire parler son potentiel à Bologne, mais ces débuts, même discrets, constituent une première étape sur laquelle il pourra s’appuyer pour progresser et s’imposer dans un championnat exigeant. L’avenir s’annonce prometteur pour les deux anciens coéquipiers, chacun à sa manière.
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