OM : Dimitri Payet en faux neuf, la bonne idée

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Dimitri Payet, le leader de l'OM @Maxppp

Dans le schéma de jeu proposé par Jorge Sampaoli à Nantes, le Réunionnais a évolué en faux neuf. Et il a été plutôt bon.

Comme le week-end dernier, l'Olympique de Marseille s'est imposé sur le plus petit des scores (1-0), mais cette fois, Jorge Sampaoli affichait une mine bien plus réjouie en conférence de presse. En effet, si le succès face aux Troyens a été poussif, les Phocéens auraient pu (dû) repartir de Nantes avec un score bien plus large. Offensifs, tranchants, les hommes de Sampaoli ont à nouveau affiché le visage d'une équipe emballante, comme en début de saison.

La suite après cette publicité

Face aux médias, le coach argentin ne cachait donc pas sa joie. «Ça me remplit de joie de revoir cette version de l'OM, c'est la version que l'on aime, c'est la version que l'on construit. Ça m'a fait plaisir de voir ce jeu, on essaye de le mettre en place à chaque match». Et si son équipe a été séduisante, c'est parce qu'elle offrait une nouveauté qui va énormément faire parler. En plus d'avoir trouvé un positionnement intéressant pour Gerson, Sampaoli a eu le nez creux en alignant Dimitri Payet en faux neuf.

À lire OM-Nice : le vestiaire marseillais est écœuré

Un choix payant qu'il a expliqué en conférence de presse. «Avoir un meneur de jeu capable de jouer plus haut, dans cette position, ça nous permet d'avoir une supériorité au milieu de terrain. Ça nous apporte beaucoup de volume de jeu. On a pratiquement tout le temps défendu avec le ballon, c'est ce que l'on voulait. On cherchait aussi ce jeu avec des transitions rapides, on a réussi à se procurer de nombreuses occasions. On aurait même peut-être pu gagner avec plus de buts d'écart».

La suite après cette publicité

Milik en danger ?

Côté nantais, Antoine Kombouaré a avoué que le positionnement de Payet avait causé bien des soucis à ses troupes. «Il dézone beaucoup et quand il décroche surtout dans le dos des milieux de terrain, dès qu'il se retourne, il est capable de créer des décalages. Il a joué attaquant, mais ce n'est pas un attaquant qui reste haut à attendre les ballons. Il a profité du positionnement de ses partenaires pour décrocher, prendre de la vitesse, créer des décalages et être à la réception des centres. C'est pour ça que ce n'était pas facile».

Un joli coup tactique qui va toutefois poser une question. Sampaoli va-t-il refaire le même coup le week-end prochain, à l'occasion de la réception de Brest ? En cas de réponse affirmative, une autre question va vite brûler les lèvres des inconditionnels de l'OM : que faire d'Arkadiusz Milik si Payet s'installe sur le front de l'attaque ? Entré en jeu à la 67e minute contre Nantes, le Polonais, censé être l'attaquant numéro 1 de l'OM, pourrait bien avoir du souci à se faire.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité