Ligue des Champions

PSG : Senny Mayulu et Ibrahim Mbaye ont envoyé un message à l’Europe

Titularisés pour pallier les absences de Dembélé et Kvaratskhelia, Senny Mayulu et Ibrahim Mbaye ont brillé à Montjuïc. Entre but décisif et intensité constante, les deux Titis ont prouvé qu’ils pouvaient tenir tête à l’Europe.

Par Valentin Feuillette
3 min.
Senny Mayulu avec le PSG @Maxppp

Le PSG a frappé fort à Montjuïc, malgré l’absence de ses stars offensives Dembélé et Kvaratskhelia. Face à un Barça prêt à dominer, le champion d’Europe en titre a su compenser en donnant sa chance aux jeunes Titis parisiens. Senny Mayulu et Ibrahim Mbaye, respectivement 19 et 17 ans, ont été titularisés dans le trident d’attaque et ont immédiatement montré qu’ils n’étaient pas là pour faire de la figuration. Dès l’ouverture du score catalane, les deux jeunes ont conservé leur intensité, participant à toutes les phases offensives et défensives, et apportant fraîcheur et audace dans un match extrêmement exigeant physiquement. «C’est pour ça que nous pensons toujours aux titis, ils sont l’identité et l’ADN du club. C’est notre identité d’avoir confiance en nos jeunes. Ils ont fait un très bon match avec personnalité, avec ambition avec énergie. Je suis content pour eux. Je dois les féliciter». Voilà ce qu’affirmait Luis Enrique en conférence de presse après la victoire contre l’AJ Auxerre le weekend dernier.

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Et comme un symbole, c’est encore un Titi parisien qui est venu relancer le PSG dans un match pourtant mal en point au départ. Aligné en faux neuf à la place de Gonçalo Ramos relégué sur le banc, Senny Mayulu s’est illustré de manière décisive en signant l’égalisation (1-1, 38e). Le jeune attaquant n’a pas seulement marqué, puisqu’il a pesé dans tous les compartiments offensifs : 1 tir cadré, 2 tirs bloqués, 3 tentatives de dribble dont 1 réussie, 13/14 passes réussies (93 %) et 1 passe clé. Sa mobilité a ouvert des espaces et permis à ses partenaires de se projeter vers l’avant, tandis que ses courses et sa lecture du jeu ont été précieuses pour déséquilibrer une défense catalane qui peinait à contenir ses accélérations. Mayulu a prouvé que son talent ne se limite pas à un simple exploit ponctuel. Le natif du Blanc-Mesnil a été un moteur du PSG sur le terrain.

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L’impact surprenant de Mbaye

«Mon but ? Nuno a fait un énorme travail. Il a fait une démonstration de puissance, il a su transpercer la ligne adverse. Donc c’est un travail d’équipe avant tout, parce qu’avant Nuno il y a aussi eu un travail. Il a su faire le décalage, il me l’a mise. J’ai essayé de ne pas trop prendre de temps parce que ça revenait vite : j’ai tiré et c’est rentré donc c’est top. J’ai pu égaliser, donc je suis très content d’avoir pu aider l’équipe bien sûr. Ça nous a remis dans le match, et ensuite on a pu le remporter à la fin», a détaillé Mayulu à PSG TV. Sur le côté droit, Ibrahim Mbaye, lui, a montré une régularité et une intensité impressionnantes. Le jeune ailier a tenté 4 dribbles, remporté 6 duels au sol sur 9 et a touché 31 ballons avec 83 % de passes réussies. Le numéro 49 du PSG a su combiner dynamisme et discipline, contribuant aux replis défensifs et aux transitions rapides du PSG. Même sans marquer, sa présence constante sur le front d’attaque a mis la défense barcelonaise sous pression, obligeant les Catalans à se concentrer sur sa zone et créant des opportunités pour ses coéquipiers.

«C’est très bien de voir la qualité de nos Titis, ils sont performants», a souligné Gonçalo Ramos en zone mixte. Mbaye a montré qu’il pouvait tenir son rôle dans un contexte de haut niveau européen. En s’appuyant sur ces deux jeunes talents, le PSG a démontré qu’il disposait d’une profondeur de banc capable de rivaliser avec les meilleurs d’Europe. Mayulu et Mbaye ont non seulement répondu présent individuellement, mais ont aussi été cohérents collectivement, participant à la maîtrise du rythme et à la réussite du plan tactique de Luis Enrique. Leur performance envoie un message clair. Le club parisien peut compter sur ses Titis pour pallier les absences et continuer à imposer son style sur la scène continentale, même sans ses cadres. Une victoire de prestige qui pourrait marquer le début d’une belle trajectoire européenne pour ces deux jeunes.

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