Coupe du monde des clubs

L’incroyable récit du périple de Mehdi Taremi, bloqué en Iran en pleine Coupe du Monde des Clubs

Opposée à Fluminense ce lundi (21h) dans le cadre des 8es de finale de la Coupe du monde des clubs, l’Inter Milan devra une nouvelle fois se passer de son attaquant, Mehdi Taremi. Bloqué à Téhéran, alors visé par des bombardements israéliens, l’Iranien de 32 ans a malgré tout pu se réfugier dans sa ville natale au cours des dernières heures.

Par Josué Cassé
2 min.
Mehdi Taremi sous les couleurs de l'Inter Milan. @Maxppp

L’angoisse reste palpable. Actuellement sur le sol américain pour disputer la Coupe du Monde des Clubs, l’Inter Milan - qui défie Fluminense ce lundi soir dans le cadre des 8es de finale de la compétition - reste plus que jamais connectée à l’actualité secouant le Moyen-Orient avec les frappes entre Israël et l’Iran. Et pour cause. Depuis plusieurs jours, Mehdi Taremi, l’attaquant iranien des Nerazzurri, est bloqué dans son pays natal, lui qui était rentré auprès de ses proches après la finale de la Ligue des champions perdue contre le PSG (5-0), le 31 mai dernier. D’abord sans nouvelle de son protégé après la fermeture du trafic aérien, le club italien est finalement parvenu à rétablir le contact avec l’ancien joueur du FC Porto.

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Sur ses réseaux sociaux, le buteur de 32 ans avait, de son côté, publié un message au soutien de l’Iran dans le conflit avec Israël. «Que l’Iran reste debout», indiquait ainsi le natif de Bushehr le 16 juin dernier. Depuis, les nouvelles se faisaient cependant rares. Dès lors, les informations révélées par la Gazzetta dello Sport, ce lundi, s’avèrent plus que jamais précieuses. Selon le célèbre journal au papier rose, le joueur passé par Persepolis, Al-Gharafa ou encore Rio Ave a ainsi pu fuir Téhéran, ville alors ciblée par les bombardements où il résidait.

Mehdi Taremi s’est réfugié dans sa ville natale

Après un périple en voiture de près de 1.000 kilomètres, le droitier d’1m85 s’est finalement réfugié auprès de sa famille à Bouchehr, sur les bords du Golfe Persique. Toujours d’après les indiscrétions du média italien, Taremi - qui discute régulièrement avec le manager des Nerazzurri, Matteo Tagliacarne, et s’est entretenu avec l’entraîneur Cristian Chivu - se veut rassurant. Il dit aller bien, être calme et en sécurité dans une zone loin des bombardements. Parallèlement, l’international iranien (93 sélections, 53 buts) a également tenu à rassurer l’ensemble de ses coéquipiers en envoyant quelques messages dans la conversation de l’équipe.

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Désormais dans un endroit plus reculé du conflit, celui qui voit son contrat courir jusqu’en juin 2027 n’a d’ailleurs pas perdu son principal objectif, à savoir jouer au football. Dès lors et dans le cas où il pourrait quitter l’Iran dans les prochains jours, Taremi continue de s’entraîneur seul avec l’ambition de participer à la fin de la Coupe du Monde des Clubs. Une possibilité qui aurait toutefois été écartée par l’Inter alors que la compétition est désormais bien avancée et que le club italien ne veut prendre aucun risque avec son joueur. Pour rappel, en cas de victoire contre Fluminense, ce lundi soir, au Bank of America Stadium de Charlotte, l’Inter retrouverait Manchester City ou Al-Hilal en quarts de finale.

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