Ligue des Champions : Monaco frustré à Pafos
Devant au score à deux reprises, Monaco a dû se contenter d’un nul 2-2 à Pafos, concédé dans les dernières minutes. Le club princier a raté sa seconde période et a fini par craquer.
Mine de rien, Monaco était sous pression avant d’aborder cette 5e journée de Ligue des Champions du côté de Pafos. Défait 4-1 à Rennes samedi, le club princier a encaissé sa première grosse désillusion depuis la prise de fonction de Sébastien Pocognoli. L’entraîneur belge avait tout de même de quoi faire dans cette rencontre importante pour la suite de la compétition. Certes, Dier et Mawissa, blessés, manquaient à l’appel, mais il pouvait aligner le duo Zakaria-Camara dans l’entrejeu, Balogun devant avec Golovin, Minamino et Akliouche en soutien, en plus de Paul Pogba, convoqué pour la première fois en C1 cette saison.
C’est bien la victoire que l’ASM devait aller chercher, elle qui a enfin signé son premier succès lors de la journée précédente à Bodo/Glimt. La consigne a été passée dans la causerie et ça s’est vu dès les premières intentions. Il y avait ce débordement côté droit d’Akliouche où Balogun était trop court pour reprendre (3e), puis cette frappe de l’international français, obligeant Michael à un bel arrêt (4e). Monaco a rapidement été récompensé de sa bonne entame de match. Sur l’occasion suivante, Akliouche, encore lui, accélérait pour servir Minamino dans le petit espace, lequel croisait sa frappe du droit pour ouvrir le score (0-1, 6e).
Monaco rate sa seconde période
Ce but avait le don de réveiller les Chypriotes, à l’image de cette énorme frappe de Silva pleine barre (8e). Les Asémistes ont eu chaud sur ce coup-là mais ont fini par craquer assez vite sur ce puissant coup de casque de David Luiz dans la lucarne de Hradecky (1-1, 18e). Ce début de match ressemblait terriblement à l’inconsistance des Monégasques depuis le début de la saison, capables du meilleur comme du pire en une fraction de seconde. Heureusement, ils ont été grandement aidés par Michael, le gardien de Pafos, auteur d’une mauvaise relance dans l’axe sous la pression de Golovin. Balogun interceptait et s’en allait conclure (1-2, 26e).
Cette fois, la maîtrise globale n’échappait pas à l’ASM. Elle tentait de prendre le large avant la pause (Minamino 39e), sans y parvenir. La tendance se confirmait au retour des vestiaires mais Balogun échouait face à Michael (49e). Puis ce fut au tour de Hradecky de briller de sa main ferme pour empêcher Silva d’égaliser (54e). Les débats s’équilibraient après l’heure de jeu puis penchaient de plus en plus en faveur de Pafos. Le nouveau mauvais dégagement de Michael aurait pu mettre fin au suspense (68e) mais au lieu de ça, Monaco tremblait jusqu’au bout (73e) et reculait toujours un peu plus malgré quelques séquences intéressantes avec le ballon.
Les changements de Pocognoli ne permettaient pas d’enrayer cette situation de plus en plus précaire. Hradecky, d’une sublime manchette, pensait même sauver les siens sur cette frappe de Jaja qui semblait prendre le chemin de la lucarne (87e). Le gardien finlandais ne pouvait pas tout non plus et sur le corner concédé, il finissait par craquer à son tour. La tête de Sunjic rebondissait sur la barre et terminait sa course sur Salisu, surpris, qui marquait contre son camp (2-2, 88e). L’entrée de Biereth n’a pas eu le temps de redynamiser l’équipe et malgré les deux festivals d’Akliouche (90e+1, 90e+4), Monaco a dû se contenter d’un nul frustrant pour occuper la 22e place. Et ça aurait pu être encore plus terrible si l’arbitre avait vu la main de Zakaria (90e+5) avant le coup de sifflet final…
Les résultats des matchs de 18h45 :
Copenhague 3 - 2 Kairat Almaty : Dadason (26e), Larsson (sp 59e), Robert (73e) ; Satpaev (81e), Baybek (90e)
Pafos 2 - 2 Monaco : David Luiz (18e), Salisu (csc 88e) ; Minamino (5e), Balogun (26e)
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