OM : Igor Tudor n'est pas menacé, mais...

Ce mardi soir, après la défaite dans les ultimes minutes contre Tottenham (1-2), privant l'Olympique de Marseille de Ligue des Champions et de Ligue Europa, ainsi que des revenus substantiels, c'était la soupe à la grimace. Igor Tudor a expédié sa conférence de presse, domaine dans lequel il n'est pas très à l'aise, tandis que Mattéo Guendouzi et Amine Harit étaient dégoûtés, en zone mixte, concernant l'imbroglio de la fin de match.

Mais force est de constater que l'OM a fini quatrième de son groupe et qu'il est distancé de six points en Ligue 1 par Lens, dauphin du Paris SG. Tout cela avant de rencontre l'Olympique Lyonnais ce dimanche à l'Orange Vélodrome, dans une atmosphère volcanique. C'était cette même atmosphère ce mardi soir jusqu'à cette fameuse 95e minute.

Tudor n'a pas diffusé la bonne énergie

Alors oui, peut-être qu'Igor Tudor s'est trompé dans beaucoup de choix, mais c'est surtout dans son attitude qu'il y a eu quelques problèmes. Il a d'abord une première fois pris à parti son préparateur physique, avant de s'en prendre à Valentin Rongier juste avant le coup-franc qui amène l'égalisation de Clément Lenglet, dans la zone de Rongier. Tout au long du match, le Croate a été assez véhément et n'a pas forcément diffusé la bonne énergie ni à Jonathan Clauss, fantomatique, ni à Nuno Tavares, les deux pistons marseillais.

Forcément, cet état de nerfs était lié à la lutte acharnée de la soirée, mais peut-être aussi aux résultats décevants, un euphémisme, de l'OM ces derniers temps. Les Marseillais sont sur une série de cinq défaites et un nul toutes compétitions confondues. Une épine dans le pied avant d'affronter Lyon, puis Monaco avant la trêve liée à la Coupe du Monde.

A la Commanderie, on reste confiant

Selon nos informations, Igor Tudor n'est pas en danger et il est peu probable que Pablo Longoria déjuge le choix qu'il a fait l'été dernier, du moins dans le court terme. « C'est le temps des analyses, pas des prises de décisions hâtives, murmure-t-on à la Commanderie. Ce qu'on voit pour l'instant, c'est que l'OM joue bien. Bien mieux qu'en début de saison. Est-ce qu'il y a des décisions défavorables ? Oui, parfois. Est-ce qu'on peut mieux faire ? Oui. Est-ce que les résultats ne sont pas bons ? Oui. Mais il ne faut pas aller trop vite ».

Le risque en réalité, c'est que les joueurs ne se battent plus pour leur coach. « Le président a été clair : ceux qui ne veulent pas jouer comme cela, ou pour le coach, ce seront les joueurs qu'il faudra sortir au mercato, que ce soit en hiver ou en été », nous souffle un ancien collaborateur. Reste à voir maintenant comment les joueurs vont se relever psychiquement et physiquement de cette défaite. Afin d'essayer de bien terminer avant la Coupe du Monde.