José Mourinho travaille pour le futur Chelsea et taille encore l'Espagne
Pour sa nouvelle sortie médiatique, José Mourinho a dévoilé ses intentions sur le visage du Chelsea de demain. Mais le Happy One a surtout envoyé une nouvelle pique à l'Espagne.
Qualifié de vieillissant, le Chelsea de Roman Abramovich s'est lancé dans une cure de jouvence en recrutant quelques-uns des plus grands espoirs du football mondial. Hazard, Schürrle, Willian, Oscar, Van Ginkel, Marin, Azpilicueta, De Bruyne ont ainsi grossi les rangs londoniens. Mais comme bien souvent chez les ténors de Premier League, les jeunes talents britanniques, et plus particulièrement anglais, ne sont pas légion. Une tendance qui inquiète José Mourinho.
Dans un entretien accordé au Guardian, le Happy One révèle en effet qu'il souhaite voir son Chelsea conserver sa tradition de piliers anglais. Une tradition incarnée jusqu'à aujourd'hui par Frank Lampard et John Terry. «Idéalement, il ne s'agit pas simplement d'avoir des joueurs britanniques, mais d'avoir des éléments made in Chelsea. Si d'ici trois ou quatre ans nous n'avons pas de joueurs anglais pour remplacer notre noyau (Lampard, Terry, Ndlr), je serai très triste. Chaque club en a besoin. Nous travaillons donc sur une nouvelle génération.»
Ambitieux pour des Blues qu'il a retrouvés avec plaisir cet été, Mourinho ne garde, en revanche, pas un bon souvenir de l'Espagne. Toujours amer après son expérience madrilène, le Portugais a de nouveau envoyé une pique au pays de Cervantes qu'il accuse de haïr les Lusitaniens. «Si mes supporters chantent mon nom à Norwich et que les supporters du camp adverse crient «va te faire....», je ne pense pas que cela soit agressif. Parce que si un jour je deviens l'entraîneur de Norwich, ils chanteraient quand même mon nom. Mais si, par exemple, tu vas dans un pays comme l'Espagne où ils chantent «ce Portugais est un fils de p...», tu sens que c'est ce qu'ils ressentent, c'est profond», a-t-il déclaré dans des propos relayés par la presse portugaise. Ambiance.
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