Brest crie au scandale arbitral après la défaite à Lens !
Les Brestois peinaient à digérer la défaite face à Lens ce vendredi (3-1). Outre Éric Roy et Hugo Magnetti, sanctionnés d’un carton rouge et d’un second jaune en fin de rencontre, Kenny Lala a poussé un sacré coup de gueule au micro de Ligue1+.

Toujours pas de victoire pour le Stade Brestois cette saison. Après un match nul spectaculaire face au LOSC (3-3), et une défaite contre Toulouse le week-end passé (0-2), les joueurs d’Éric Roy ont subi la loi des Lensois ce vendredi (3-1). Bien aidés, il faut le dire, par l’expulsion de Radoslaw Majecki - pourtant irréprochable jusqu’ici - les hommes de Pierre Sage s’en sont remis à Florian Thauvin, buteur pour la première fois sous les couleurs sang et or, puis à Guilavogui et Thomasson.
«Il faut avouer que le penalty et le carton rouge nous ont bien relancé», reconnaissait ce dernier au micro de Ligue1+. Il était bien plus enthousiaste que Kenny Lala, excédé par la tournure des évènements et les décisions de monsieur Abdelatif Kherradji. Le latéral droit brestois a d’ailleurs dit tout le mal qu’il pensait de l’arbitrage français au micro du diffuseur : «c’est un scénario qui fait mal, après, on est dans l’incompréhension parce qu’on a fait une réunion il n’y a pas longtemps (avec les arbitres)», regrettait-il, avant de poursuivre.
«Il nous traite comme des chiens»
«L’arbitre ne donne pas d’explication, avec tout le respect, il nous traite comme des chiens, on a eu une réunion avec eux, on a discuté, on essaie de mettre des trucs en place, mais je pense que ce n’est pas une règle qui arrange de parler qu’aux capitaines… Nous on est acteurs aussi, c’est frustrant parce qu’on a l’impression de jouer à 12 contre 11. Mais c’est le football, on a fait des erreurs aussi», essayait-il de tempérer. Relancé, il en remettait finalement une couche sur l’arbitrage.
«La manière dont ils nous parlent (les arbitres), la manière dont ils nous regardent, les gestes qu’ils nous font, je ne comprends pas et je n’accepterai jamais qu’on nous prenne, moi et mes coéquipiers, pour des chiens. Sincèrement, c’est l’impression que j’ai eue, on l’a vu en fin de match. Notre capitaine est parti lui parler, il lui a mis un deuxième jaune, mais il a parlé à tous les joueurs de Lens. » Hugo Magnetti a effectivement écopé d’un deuxième jaune, synonyme de rouge, pour contestation, tandis qu’Éric Roy a, lui, directement pris un rouge au coup de sifflet final. «J’ai pris carton rouge pour avoir dit : "ayez du bon sens". Quand j’ai demandé pourquoi Magnetti avait été expulsé, j’ai pris rouge. Déjà qu’on n’a pas beaucoup de joueurs, on n’a pas besoin de ça», déplorait l’entraîneur breton.
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