Alors que le football français s’interroge sur la question des droits télévisuels en Ligue 1, un autre acteur serait prêt à faire des efforts pour que la LFP obtienne les 900 M€ espérés.
La question des droits de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 est toujours indécise. L’appel d’offres de la LFP aura été jusque-là infructueux, avec un prix de réserve appliqué aux deux lots mis en vente qui n’a pas été atteint. Vincent Labrune, le président de la Ligue, espérait atteindre 900 millions d’euros d’euros et était alors obligé de négocier en gré avec gré avec d’éventuels diffuseurs (Amazon et DAZN notamment). Mais la Ligue de Football Professionnelle (LFP) va peut-être pouvoir enfin souffler pour ses droits télés.
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Selon les informations de L’Équipe, le diffuseur franco-qatarien BeIN Sports, qui semblait ne pas vouloir se montrer actif pour acheter les droits du Championnat de France, serait maintenant prêt à faire des efforts pour que la LFP obtienne le montant global espéré (900 M€). BeIN dispose d’un contrat de distribution avec le groupe Canal+, qui lui verse autour de 250 M€ par saison, mais aurait formulé une première offre qualitative, le 16 octobre dernier, sans pour autant proposer une offre financière au regard du prix jugé excessif.
Nasser al-Khelaïfi impliqué dans le dossier
Nasser al-Khelaïfi, président du PSG, mais aussi de beIN Media Group, suivrait ce dossier de près. En effet, le patron parisien ne veut pas que la question des droits télés pénalise la Ligue 1, et donc son club du PSG, puisque le club parisien a besoin d’un bon niveau de droits au niveau national pour le fair-play financier de l’UEFA. En cas d’accord, la chaîne franco-qatarie pourrait alors diffuser deux à trois rencontres par journée de Ligue 1.
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Il pourrait donc y avoir deux à trois chaînes à diffuser le Championnat de France l’été prochain. BeIN Sports viendrait en appui de DAZN, qui aurait augmenté son offre dernièrement. L’option de coupler l’offre de DAZN avec Prime Vidéo serait également sur la table. Le service de vidéo à la demande créé par Amazon, détenteur des droits de sept des neuf matchs de Ligue 1 par journée, ne veut plus payer les 250 millions d’euros. Il ne serait pas fermé à l’idée de retransmettre une rencontre en exclusivité ou deux en co-diffusions avec DAZN, pour un montant plus faible.
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