Wesley Sneijder cartonne l’Inter Milan
Star de l'Inter Milan devenu pestiférée en Lombardie, Wesley Sneijder n'oubliera jamais le calvaire qu'il a vécu durant les derniers mois de son aventure nerazzurra.

Avec l'Inter Milan, il a été au sommet de l'Europe. Mais, en un peu plus d'un an, Wesley Sneijder a vécu une véritable descente aux enfers en Italie. Pour avoir refusé de prolonger son contrat chez les Nerazzurri, le Hollandais a tout simplement été mis au placard avant d'être rappelé pour aider l'Inter à se qualifier en Europa League. Un traitement de «bouche-trou » que n'a pas supporté le Batave.
Transféré depuis à Galatasaray, Sneijder a pu assister de loin à l'échec intériste de cette saison (9e de Serie A). Une faillite qui semble réjouir le joueur. Ce dernier n'a d'ailleurs pas été tendre dans les colonnes du journal hollandais De Telegraaf. « Pour les joueurs et les supporters, je l’ai (Massimo Moratti) trouvé vraiment terrible. Mais par rapport à d'autres personnes, ça ne m’a pas déplu de voir le club finir à la neuvième place du classement, sans avoir la possibilité de jouer la coupe d’Europe. L’entraîneur aurait dû s’en aller. » Première pique.
Bien décidé à faire part de sa terrible expérience au public, Sneijder a ensuite expliqué une anecdote qui, selon lui, résume parfaitement l'attitude de ses dirigeants à son égard. « Si je n’avais pas eu la personnalité que j’ai, après une telle expérience, je n’aurais jamais su rejouer au football. Ils ont tout fait pour me mettre en pièce, tous les jours il y avait quelque chose de nouveau. Un exemple ? Une fois que j'ai amené une personne avec moi à l’entraînement. J’ai laissé cette personne au bar avec les invités des autres joueurs. Quand je suis revenu la récupérer, elle avait disparu. Elle avait été sortie du bar et mise dans une pièce sans fenêtre. » C'est ce qui s'appelle recevoir.
Marqué par ce cauchemar, le milieu offensif raconte enfin comment il a fait pour supporter ce traitement de faveur jusqu'à son départ. « À l’Inter, beaucoup de personnes ne méritaient plus ma confiance. Il y a eu une période de hauts et de bas, où j'étais parfois très bas, mais ensuite je me ressaisissais, car une telle situation vous renforce également. Heureusement, j'avais ma femme Yolanthe à Milan avec moi, qui était là pour me calmer. S'il y avait mon père, il aurait perdu la tête. J'espère que ceux qui prennent les décisions au sein du club se sont mis à méditer, parce que ce qui s'est passé n'est pas digne de l’Inter. » À bon entendeur.
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