Ligue des Champions : le Shakhtar prend le dessus sur l'AS Roma

Par Constant Wicherek
3 min.
AS Rome @Maxppp

Ce soir, l'AS Roma se déplaçait en Ukraine à Kharkiv pour affronter le Shakhtar Donestk pour le compte des huitièmes de finale aller de la C1. Les Ukrainiens se sont imposés deux buts à un.

Outre la rencontre entre le FC Séville et Manchester United, que vous avez pu suivre sur notre live commenté, une autre confrontation avait lieu ce soir en huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. Celle-ci se déroulait en Ukraine, dans le stade du Metalist Kharkiv, à Kharkiv, et opposait le Shakhtar Donestk à l'AS Roma. Deux formations plutôt en forme puisque la Louve est actuellement troisième de Serie A tandis que les Ukrainiens sont sortis de leur poule composée de Manchester City, l'épouvantail de cette édition 2017-2018, le Napoli, qui fut reversé en Ligue Europa, et le Feyenoord Rotterdam, qui n'est jamais simple à jouer. Dès les premières minutes, on sentait les Italiens pressants, des Transalpins qui avaient, visiblement, envie de faire la différence dès la rencontre aller avant de recevoir au Stadio Olimpico pour le retour le 13 mars prochain.

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Dzeko était le premier attaquant à frapper. Sur un corner côté gauche, le cuir est dévié par un de ses coéquipiers et, lancé à pleine vitesse, l'attaquant bosnien reprenait de la cuisse et obligeait Pyatov à mettre ses réflexes à l'épreuve (7e). Les locaux avaient bien du mal à s'approcher à proximité des buts d'Alisson malgré quelques centres fuyants quelque peu dangereux. C'était une nouvelle fois les hommes de Eusebio di Francesco qui allaient se rapprocher de l'ouverture du score. Sur un nouveau coup de pied de coin, Manolas s'élevait plus haut que tout le monde, mais la tentative du défenseur grec ne trouvait pas le cadre (19e). Les duels étaient rudes et les occasions pas franchement nombreuses. Toutefois, les visiteurs avaient le pied sur le ballon. C'est ainsi qu'ils allaient trouver la faille. Dzeko, trouvé dans les pieds dans l'arc de cercle, se décalait grâce à un modèle de contrôle orienter avant de glisser le cuir dans la surface à Cengiz Under, qui ne se privait pas d'ouvrir la marque malgré le fait que Pyatov ralentissait un peu l'avancée du ballon vers ses filets (0-1, 41e). À la pause, les Romains menaient assez logiquement 1-0.

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La Roma coule en deuxième période

Sauf que visiblement, Marlos et ses compagnons n'avaient pas vraiment envie de se laisser faire et sonnaient la révolte après un premier acte particulièrement pauvre. Ainsi, les exilés de Donestk allaient se ressaisir. Sur un amour d'ouverture de Rakytskiy, Facundo Ferreyra ridiculisait Manolas d'un petit pont puis trompait Alisson en taclant (1-1, 55e), inscrivant alors son 51e but sous les couleurs du Shakhtar. Dès lors, les locaux se sentaient pousser des ailes et Marlos se montrait très dangereux. Sur un centre venu de la gauche, du pied d'Ismaily, le buteur laissait filer pour Marlos au second poteau. L'ailier droit contrôlait puis enchaînait par une frappe que détournait de manière admirable le portier brésilien de la Louve (55e).

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La Roma, sans crue de la Seine, se retrouvait quand même sous l'eau et il fallait un très grand Alisson pour sortir cette frappe surpuissante de Taison de la lucarne (63e). Mais ce n'était que partie remise. Sur un coup franc, excentré sur le côté gauche de la surface romaine, Fred envoyait une superbe frappe enroulée qui venait cogner le dessous de la barre transversale et retaper derrière la ligne de but devant un Alisson absolument abattu (2-1, 71e). Les visiteurs tentaient alors le tout pour le tout, mais leurs centres, à destination de Dzeko, étaient interceptés ou coupés par des têtes ukrainiennes. Les Italiens s'exposaient aux contres et ainsi, Stepanenko envoyait une reprise de volée bien captée par Alisson (82e). Facundo Ferreyra avait l'opportunité d'aggraver le score mais Alisson et Bruno Peres repoussaient de manière assez folle (90e +2). Malgré d'ultimes efforts, les joueurs de la Botte ne sont pas parvenus à revenir au score et s'inclinent donc. Ils auront fort à faire au retour à l'Olimpico mais tout reste possible.

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