Angleterre : l’annonce surprise du sélectionneur Lee Carsley
Nommé à la tête de l’Angleterre depuis l’été dernier, Lee Carsley a succédé à Gareth Southgate. Mais l’Irlandais de 50 ans vient de faire savoir qu’il n’est pas fait pour occuper le poste de sélectionneur.
On ne pourra jamais reprocher à Lee Carsley de ne pas vouloir le bien de l’équipe nationale d’Angleterre. Nommé à la tête des Three Lions après le départ de l’emblématique Gareth Southgate (deux finales d’Euro perdues), le technicien britannique avait logiquement suscité la curiosité des médias qui s’attendaient à voir arriver un sélectionneur au nom plus ronflant. Au final, Carsley avait su démarrer son mandat d’intérimaire par deux victoires face à l’Irlande (2-0) et la Finlande (2-0) en septembre dernier.
Ce mois-ci, Lee Carsley a vécu un rassemblement un peu moins serein. Si les coéquipiers de Jude Bellingham se sont imposés hier en Finlande (3-1), la défaite à Wembley face à la Grèce (1-2) fait désordre. Deuxième du classement du groupe 2 de la Ligue B (derrière les Grecs), l’Angleterre va devoir batailler pour espérer remonter en Ligue A. Mais la nouvelle la plus importante de ce dernier rassemblement n’est pas là. À l’heure où les coaches intérimaires ont plutôt tendance à s’accrocher à leur poste quand une telle opportunité se présente, l’Irlandais de 50 ans a, quant à lui, fait preuve d’une incroyable honnêteté vis-à-vis de sa situation.
«Ce poste mérite un entraîneur de classe mondiale»
« Ce poste mérite un entraîneur de classe mondiale qui a gagné des trophées… et je suis toujours sur la bonne voie pour y parvenir. Je pense qu’il est important que je fasse de mon mieux. C’est un privilège de faire ce travail. Je me sens en confiance. C’est un poste formidable et celui qui l’obtiendra le méritera », a-t-il déclaré à l’issue du match remporté hier soir en Finlande. Pourquoi annoncer son prochain départ alors qu’il reste encore le rassemblement de novembre et que le football nous réserve parfois des surprises ? Là encore, Carsley a fait preuve d’une lucidité désarmante.
« J’essaie de faire du mieux possible. Mon mandat consistait à disputer trois stages de Ligue des Nations. Ce que j’essaye de dire, c’est que c’est l’un des plus grands postes au monde et qu’il mérite un entraîneur de haut niveau. Je trouve que ce travail est un défi, dans le bon sens du terme. Je suis réticent (à rester aux commandes) parce que dans le passé, lorsque j’ai joué ce rôle d’intérimaire, j’ai été si loin dans le “je ne veux pas le poste” que je n’ai pas fait le travail. L’une des choses dont j’ai parlé lorsqu’on m’a demandé d’assurer l’intérim, c’est qu’il est important que je garde l’esprit ouvert, parce que dans ce cas, je n’ai pas pris de décisions irréfléchies. Je réfléchis bien à la manière dont l’équipe doit jouer et à l’effectif que je dois choisir. » La grande classe.
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