Vivre dans l’ombre de CR7 et Messi, Paulo Dybala raconte

Par Alexis Pereira
2 min.

La plupart du temps, Paulo Dybala (26 ans) partage le quotidien de deux monstres de la planète football : Cristiano Ronaldo (34 ans) à la Juventus et Lionel Messi (32 ans) en sélection d'Argentine. Pour le quotidien espagnol El Pais, le Bianconero a raconté ses relations avec les deux hommes. «Hors du terrain, ce sont deux personnes très tranquilles. Sur le terrain, ce sont deux monstres. J'ai entendu que Luis Scola (joueur de la sélection argentine de basket) disait que Leo comme Cristiano entrent sur le terrain en étant convaincus qu'ils sont les meilleurs et c'est pour cela qu'ils sont les numéros 1. Et je suis sûr que c'est le cas. (...) J'ai une bonne relation avec Cristiano. Nous parlons beaucoup, parfois on parle longtemps ensemble... de la sélection, de la Juve, mais aussi de choses qui n'ont rien à voir avec le football. Et avec Leo, aussi. Nous avons construit une superbe relation, basée sur la communication. On partage des après-midis de mate et nous avons un groupe au sein duquel nous jouons au truco (un jeu de cartes) dans les chambres», a confié la Joya avant d'en dire plus sur ce que cela implique pour lui.

La suite après cette publicité

«Mes amis me disent ça : "tu as le meilleur en sélection et maintenant, on t'en amène l'autre en club". Je leur répondais : "vous vous trompez. C'est un avantage pour moi". Je peux les étudier tous les jours. Qui n'aimerait pas faire de une-deux avec les meilleurs joueurs du monde ? Nous parlons de deux phénomènes, deux types qui sont un ou deux crans au-dessus des autres. Ils le sont au niveau footballistique, mais aussi au niveau mental. Il n'est pas facile de tenir, de mener une carrière de la sorte, marquer 40 buts tous les ans. C'est une folie. Dans l'histoire du football, il y a eu de grands joueurs, dans de grandes équipes, et ils n'ont pas réussi ce que ces deux-là ont fait. Il y a eu une émulation, ils se sont fait du bien mutuellement», a-t-il glissé avant de conclure. «J'ai traversé beaucoup de situations différentes. J'ai commencé en L2 en Argentine, je suis arrivé très jeune en Italie. Nous sommes descendus puis remontés avec Palerme. Je suis parti à la Juve, j'ai vécu trois bonnes années et la saison passée, pas tellement. Parfois, je me dis : suis-je toujours obligé de me battre ? Mais je ne le vois pas comme quelque chose de négatif, au contraire. Ça peut être une stimulation. Tu veux toujours jouer, mais on parle de la sélection et de la Juve», a-t-il conclu.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité