Le SCO Angers a vécu un terrible calvaire sur le mercato !
Le SCO Angers termine un mercato 2025 marqué par les contraintes financières : un seul attaquant vendu remplacé par aucun renfort, et des pistes pour ses cadres restées sans issue.

Le SCO Angers a vécu un mercato estival 2025 particulièrement compliqué, marqué par un manque criant de moyens et d’opportunités. Incapable de recruter de nouveaux joueurs avant la clôture lundi soir, le club n’a pas pu compenser le départ de son attaquant Estéban Lepaul. Comme le rappelle Ouest-France, la fin du mercato a donc été « une journée de plus pour rien » pour les dirigeants angevins, qui avaient espéré attirer des renforts offensifs pour compléter l’effectif. L’attente d’offres pour Himad Abdelli et Yahia Fofana s’est également révélée infructueuse, verrouillant la fin de marché et laissant le SCO face à des choix financiers et sportifs extrêmement contraints.
Sur le plan des arrivées, le club n’a pu compter que sur Louis Mouton, arrivé libre de Saint-Étienne, et Hervé Koffi, prêté par Lens. Des renforts supplémentaires avaient été envisagés, notamment Rémy Labeau-Lascary (Lens), Steve Mounié (Augsbourg) et Ahmed Abdullahi (Sunderland), mais la DNCG en a empêché la concrétisation. Cette double impossibilité de recruter et de remplacer Lepaul met en lumière la fragilité financière du SCO, qui ne peut que s’appuyer sur des économies limitées et des moyens très restreints pour évoluer en Ligue 1. Selon Ouest-France, ce mercato se conclut ainsi sur un paradoxe. Que le SCO ne puisse pas recruter après avoir bien vendu Lepaul illustre à la fois la contrainte économique et le retard pris dans les démarches de recrutement.
Une dernière roue de secours possible
Le bilan sportif de ce mercato est tout aussi préoccupant. Le SCO se retrouve avec l’attaque la plus inexpérimentée de l’élite : Prosper Peter (18 ans), Lanroy Machine (19 ans) et Sidiki Chérif (10 matchs) devront se partager les minutes en pointe, un pari risqué pour une saison exigeante en Ligue 1. Alexandre Dujeux a reconnu que, malgré la prestation prometteuse de Peter et son but contre Rennes : « sur 31 matchs, il nous faut de la profondeur d’effectif et un peu d’expérience aussi, même si j’ai adoré ce que j’ai vu, ce soir ». La perte de Lepaul, cœur du projet offensif, laisse ainsi un vide difficile à combler, accentuant le caractère chaotique et contraint de ce mercato pour le club angevin.
Les situations d’Himad Abdelli et Yahia Fofana illustrent également les limites de ce mercato galère. Fofana, qui a besoin de temps de jeu pour préparer la Coupe d’Afrique avec la Côte d’Ivoire, pourrait trouver une issue en Turquie, avec des pistes vers Galatasaray ou Rizespor. Abdelli, lui, reste sous contrat jusqu’en juin 2026 et ne pourra intégrer le groupe qu’après sa reprise collective, ce qui repousse tout potentiel départ et la perception d’une indemnité de transfert. Pour le SCO, des solutions restent possibles après la fermeture du marché estival grâce aux joueurs libres et aux jokers réglementaires, mais elles sont limitées et conditionnées à une gestion rigoureuse de la masse salariale. Ce mercato s’achève donc comme un exemple de contraintes extrêmes, où chaque mouvement est dicté par les finances plutôt que par la stratégie sportive.