Real Madrid : Zinedine Zidane tape du poing sur la table !

Par Alexis Pereira
3 min.
Real Madrid CF @Maxppp

D'ordinaire plutôt calme et détendu en conférence de presse, Zinedine Zidane est apparu remonté ce mardi face aux journalistes à Valdebebas. Le coach du Real Madrid a défendu, avec verve, son bilan, sa philosophie et sa politique en matière de transferts.

Zinedine Zidane a changé de ton. Lassé des informations qui circulent à son sujet alors que son Real Madrid traverse une sacrée zone de turbulences en Liga, le coach merengue était remonté ce mardi en conférence de presse à Valdebebas, défendant à mort ses principes et ses joueurs. «Beaucoup pensent qu'on doit changer des joueurs. Moi, je ne suis pas d'accord. Il faut chercher l'unité. Quand les choses se passent mal, je ne pointe personne du doigt en particulier. Nous sommes dans le même bateau. C'est de la faute de tout le monde, moi le premier, de personne en particulier», a-t-il lancé avant de défendre son bilan. «C'est une équipe qui a gagné beaucoup de titres, beaucoup de choses importantes. Il faut trouver des sources de motivation. Qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que je donne, pour essayer d'aller chercher encore quelque chose d'important ? Il n'y a pas que la Liga. Il faut essayer de trouver des solutions», a-t-il confié avant d'ajouter.

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«Nous avons fait deux ans spectaculaires. Il est important aussi de dire aux gens de ne pas l'oublier. Il est vrai que c'est du passé, mais nous nous servons du passé pour avancer. Maintenant, nous allons continuer à travailler fort, plus que jamais, pour essayer d'améliorer les choses. Selon vous, contre le Celta, c'était de la merde. Mais on a fait de belles choses. Je retiens ça. Nous avons raté des choses, comme la seconde période. Mais nous pouvons construire sur les bonnes choses que nous avons faites», a-t-il lâché avant d'insister. «Je ne suis pas à l'aise avec la situation. J'aimerais être mieux placé en Liga. On peut tout améliorer. Ce que je dois faire, c'est continuer à travailler. Donner mon maximum. C'est tout ce qui m'intéresse. Continuer à travailler avec mes joueurs, pousser tout le monde à donner un peu plus», a-t-il indiqué, prêt à mourir avec ses idées.

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«La critique, c'est comme ça, il faut l'accepter. Mais quand j'ai la parole, je donne mon point de vue. Je savais que c'était un métier difficile. Je me suis préparé pour ça pendant trois ans et demi, en sachant que ça pouvait arriver, d'autant plus ici. Tout ne peut pas toujours être parfait. Personne ne m'enlèvera l'envie de continuer à travailler fort. Ni la critique, ni personne. Je dis les choses pour m'expliquer. Ça me dérange, parce que ce n'est pas vrai. Si c'était vrai encore... Mais ça ne l'est pas. Je sais que je suis de passage. Je me donne à 3 000% et je travaille à 3 000% parce que je crois à ce que je fais. Je crois en mes joueurs. Ce n'est pas parce que la situation est difficile que je vais retourner ma veste. Je ne suis pas comme ça. J'assume. Il faut travailler, encore plus que ce qu'on a fait jusqu'ici, parce que ce n'était pas suffisant», a-t-il martelé, se montrant très clair sur ses intentions pour la fin du mercato d'hiver.

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«Un attaquant cet hiver ? Je n'ai besoin de personne. C'est tout. Pour être très clair. Je ne veux personne. Nous sommes ici, nous avons un effectif, nous avons commencé avec, je crois en lui. Nous avons commencé la saison de très belle manière. Nous allons voir ce qui se passe en fin de saison. C'est à ce moment-là que l'on dressera le bilan et qu'on verra s'il y a besoin de changement. Je le dis parce que je crois en mon groupe. Pourquoi me déjuger ? Pour deux ou trois mauvais résultats ? Je ne changerai pas d'avis. Ce qui me dérange le plus, c'est que vous disiez que je vais m'opposer à mon président. Je ne suis qu'un homme de plus ici, je passerai de mode aussi, je le sais. Personne n'est au-dessus du Real Madrid. Je crois en mon groupe. Ce sont mes valeurs, je les défendrai jusqu'à la mort. S'il faut changer parce que les gens pensent que c'est mauvais, on changera. Si je dois partir, je partirai. Mais je partirai en défendant mes idées», a-t-il conclu, droit dans ses bottes. Le message est passé.

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