OM : la surréaliste première conférence de presse de Marcelo Bielsa !

Par La Rédaction FM
3 min.
Olympique Marseille Marcelo Alberto Bielsa Caldera @Maxppp

Apparu pour la première fois face aux médias français, Marcelo Bielsa a été fidèle à sa réputation. El Loco a surpris son monde avec plusieurs révélations, tout en affichant une attitude unique. De quoi accentuer l'attente autour des premières sorties de l'OM...

C’était le grand jour de Marcelo Bielsa. Depuis l’officialisation de son arrivée sur le banc de l’OM, le technicien argentin n’était pas encore apparu face aux médias. Pas de présentation, ni de réactions d’après-matches amicaux, 15 minutes au total d’entraînement ouverts aux médias sur l’été... El Loco se faisait désirer, et les journalistes présents aujourd’hui à la Commanderie pour sa première conférence n’ont pas manqué de lui faire remarquer la longueur de l’attente. « La conférence de presse n'est en aucune manière un exercice conflictuel. Je participe à ces conférences car je reconnais la légitimité des médias de communication pour relayer des informations auprès des gens. Je dois être devant la presse une fois par semaine, c'est ce que je vais faire. De ce que j'ai vu, le club diffuse chaque jour ce que nous faisons, c'est ce que je retiens. C'est souvent un moyen de clarifier certaines choses et transmettre au public des messages », a-t-il déclaré en guise de mise au point, préambule d’une conférence de plus d’une heure ! Au vrai, El Loco a fait honneur à son surnom. Tête baissée, regard fuyant, métaphores en tous genres, le show fut unique. Sans oublier que l’entraîneur n’a pas été avare en « messages à faire passer ».

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En premier lieu au sujet du mercato. Avant même son arrivée, il était annoncé en décisionnaire en matière de transferts, et de ce fait, les choix réalisés jusqu’alors lui étaient alloués. Faux, a répondu aujourd’hui l’Argentin. Faux, et trois fois faux. « Les clés du club ? Dans tous les clubs ou j'ai travaillé, j'ai fait la même chose, j'ai fait ce que je devais faire avec le travail qu'on m'a donné. Je n'ai jamais senti que j'avais les clés du club. Je ne sais pas si j'ai bien interprété le fait d'avoir les clés du club. Normalement ça veut dire qu'on a les clés de toutes les composantes du club. Et hormis sur l'aspect technique, je n'ai aucun autre pouvoir », a-t-il assuré, avant d’affirmer qu’il n’avait en rien décidé des arrivées ou départs… ou même de la mise à l’écart de certains éléments. « Aucun joueur arrivé au club n’est arrivé par ma décision. Et aucun joueur qui ne travaille pas avec l’équipe première aujourd’hui n’a été écarté par ma décision. Les entraîneurs sont de passage, et on accepte de travailler ou pas avec les joueurs qu’on nous donne. »

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Ces révélations faites, Bielsa a forcément été questionné sur sa fameuse « méthode », ses ambitions, sa motivation. Lui qui affirme avoir accepté le projet olympien « pour les joueurs qu'il y a ici, pour pouvoir diriger un match dans un Stade Vélodrome si enthousiasmant et parce que Marseille est une ville avec beaucoup de diversité », ne s’est pas prêté au jeu des pronostics quant au futur rang de l’OM en championnat. « Pronostiquer s'interprète toujours comme un signe d'arrogance. Vous me demandez un pronostic. J'interprète le football comme quelque chose où on ne sait jamais ce qu'il va se passer. » Pour ce qui est du football à proprement parler, il a en tous cas confirmé la pérennité de sa défense à 3 et sa croyance en le poste de numéro 10, le tout pour un but précis, « celui d'attaquer et d'avoir le plus possible le ballon ». Avec 45 réponses formulées aux médias et une attitude unique, il n’a fait qu’accentuer l’attente autour de ses premières sorties. « Pourquoi mon surnom Loco ? Parce que certaines réponses que j'ai formulées pour résoudre certaines situations ne correspondent pas aux habitudes des gens. » On comprend mieux pourquoi.

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