Kai Havertz, la nouvelle pépite qui affole l’Allemagne

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Kai Havertz @Maxppp

Le Bayer Leverkusen possède en son sein l'une des nouvelles pépites allemandes, Kai Havertz. Présentation de ce talent précoce.

Pendant que la Ligue 1 et la France se pavanaient, à raison, devant la fantastique éclosion de Kylian Mbappé, l'Allemagne découvrait de son côté l'un de ses espoirs maison. Il se nomme Kai Havertz et a débuté la saison passée avec le Bayer Leverkusen à 17 ans et 126 jours, soit le plus jeune de l'histoire du club. C'était contre le Werder Brême le 15 octobre 2016. A l'issue de la saison, Havertz comptabilisait quatre buts et six passes décisives, en 24 apparitions. Le tout avant ses 18 ans.

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« Dès ses débuts, il a impressionné », nous raconte Tristan Bernert, journaliste pour Fussball Transfers. « Ca a été plus facile pour lui que pour les autres U17 parce qu'il a déjà un physique prêt pour la Bundesliga. Il n'a pas de problème pour affronter des joueurs plus vieux, plus costauds. Il est très calme avec le ballon, commet peu d'erreurs. C'est pourquoi il a obtenu autant de temps de jeu la saison passée, malgré son jeune âge. Bien sûr, il doit encore s'améliorer, ce n'est pas encore un joueur décisif, mais il est très prometteur et le plus grand talent de Leverkusen à l'heure actuelle ».

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Le successeur de Calhanoglu ?

Pas encore décisif en Bundesliga, il l'est avec les U19 de l'Allemagne. Contre la Biélorussie, hier, il a inscrit 4 buts et délivré une passe décisive, le tout avec le brassard de capitaine. Habitué à être surclassé durant sa formation, Havertz pulvérise les temps de passage, et peut s'attendre à un temps de jeu en progression cette saison à Leverkusen. « Quand Calhanoglu a quitté le club cet été, la direction a immédiatement déclaré que Havertz était son successeur », explique Tristan Bernert.

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Auteur de 4 apparitions, dont 2 titularisations, cette saison, Kai Havertz va devoir se stabiliser à un poste, sous peine que sa polyvalence ne devienne finalement un handicap. « Il doit trouver sa meilleure position. Il a parfois démarré en tant qu'attaquant, parce qu'il est grand et qu'il a un bon jeu de tête. Mais il a aussi évolué sur l'aile, ou en tant que deuxième attaquant, en 9 et demi. Il est peut-être un peu trop lent pour jouer ailier. Le coach Heiko Herrlich semble plutôt l'imaginer en tant que deuxième attaquant », assure Bernert. Une fois fixé, Kai Havertz pourra dévoiler l'étendue de son talent et poursuivre sa fulgurante ascension.

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