LdC : la presse italienne se moque de l’Inter Milan !
Battu par l’OM dans les dernières secondes de jeu (1-0), l’Inter Milan s’enfonce dans la crise et devient une cible de choix pour les médias transalpins.
Dernière minute, dernier corner. Sur une offrande de Mathieu Valbuena, André Ayew jaillit devant Cristian Chivu et inscrit le but de la victoire (1-0). Le Vélodrome explose de joie. L’Inter Milan, lui, pourrait bien imploser. Au bout du temps additionnel, l’Olympique de Marseille est donc parvenu à vaincre de pâles Nerazzurri sans grande imagination, plongeant ainsi la formation lombarde dans une crise profonde.
En alignant une quatrième défaite consécutive, les hommes de Claudio Ranieri se sont attiré les remontrances de la presse italienne. Car si les Olympiens ont dominé leurs adversaires dans l’ensemble, les journaux transalpins ont surtout préféré insister sur la nouvelle contre-performance intériste plutôt que de souligner la bonne prestation marseillaise. Et ça commence fort avec le journal turinois Tuttosport : « L’Inter, un cauchemar sans fin. Ayew fait si mal. L’Inter, quelle blague en Ligue des Champions. KO après un but de Marseille à la 93e. »
Blague, un mot plus qu’humiliant pour le champion d’Europe 2010 qui est également apparu dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. « L’Inter, tout va de travers. L’Inter, la dernière blague. Il tombe à la 93e après une erreur de Chivu alors qu’il tenait un bon match nul. » Critiqué et moqué dans les grandes largeurs, le club milanais se remettra-t-il de cette énième désillusion ? Une question qui cible bien évidemment le coach Ranieri, plus que jamais en sursis.
« L’Inter, un autre choc. Ayew punit Ranieri à la 93e », titre Il Corriere dello Sport. En attendant de savoir si le technicien italien sera toujours sur le banc lors du match retour, une chose est sûre : l’OM peut se targuer d’avoir semé un peu plus la zizanie dans la maison intériste. Les Marseillais n’ont désormais plus qu’à espérer que les coéquipiers de Wesley Sneijder n’auront pas redressé la barre d’ici trois semaines. Mais l’exploit est plus que jamais possible.
En savoir plus sur