Arsenal : l'humiliation de trop ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Arsenal FC Arsène Wenger @Maxppp

Battu par Bradford (1-1, 3 tab 2), une équipe de quatrième division, Arsenal est au plus bas. Et Arsène Wenger de plus en plus menacé.

Il fut un temps où Arsène Wenger se servait de la Coupe de la Ligue anglaise pour faire tourner son effectif et donner du temps de jeu à ses jeunes pousses. Et presque à chaque fois, les Gunners se sortaient assez facilement de ce piège. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, Arsenal ne semble plus avoir une profondeur de banc suffisante pour venir à bout d’une équipe de quatrième division. Auteur d’une égalisation très tardive par Vermaelen, la formation londonienne est au plus mal.

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Et comme attendu, c’est Wenger qui a pris très cher dans la presse anglaise. « L’humiliation Wenger », titre le Sun, tandis que le Daily Mail y va encore plus fort : « Nouveau revers humiliant pour Wenger dont le dernier espoir de remporter un trophée est ruiné. » Si le tabloïd oublie toutefois qu’il reste la FA Cup aux Gunners pour espérer mettre un terme à une disette de trophée qui dure depuis 2005, il est vrai qu’Arsenal ne donne pas vraiment l’impression de pouvoir y arriver.

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Interrogé à l’issue de la rencontre, l’Alsacien refusait pourtant de s’alarmer. « C'est décevant, mais avant tout, félicitation à Bradford. Ils ont très bien défendu. Ils ont mieux commencé que nous. On aurait pu convertir nos occasions, mais ils ont très bien défendus. C'est un match typique de coupe, sur un terrain difficile, mais les conditions sont les mêmes pour tous. Et à la fin, on perd aux tirs au but, c'est ce qui s'est malheureusement passé ce soir. Honnêtement, ils ont très très bien défendu. C'est difficile de jouer ce genre de match. Je sais que les gens vont dire, qu'ils jouent en Division 4. Mais un match de coupe est un match de coupe. Et dans le football vous avez toujours une chance si vous vous donnez tout ce que vous avez. Et c'est ce qu'ils ont fait ce soir. »

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Mais l’excuse du typique match piège en coupe tiendra-t-elle bien longtemps ? Septième de Premier League, Arsenal est obligé de réagir sous peine de voir un Big Four, synonyme de Ligue des Champions, s’éloigner dangereusement. Car ce revers d’hier relance encore plus jamais la question de l’avenir de Wenger. Après seize ans passés à la tête des Gunners, le Français risque-t-il d’être évincé ? Pas cet hiver, annonce la presse anglaise qui indique que le board d’Arsenal n’aurait pas le temps de trouver un remplaçant de calibre équivalent dès le mois de janvier. Mais l’été prochain…

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