La belle histoire des U19 de l’Aviron Bayonnais, sparring partners d’un jour de l’équipe de France

Par Alexis Pereira
2 min.
France @Maxppp

Le temps d'une opposition amicale de deux périodes de 30 minutes, les U19 Nationaux de l'Aviron Bayonnais se sont mesurés à l'équipe de France, qui terminait son premier stage de préparation avant l'Euro, à Biarritz. Les jeunes joueurs n'oublieront jamais cette rencontre spéciale. Qu'importe la défaite (6-2).

Un rêve éveillé. Les U19 Nationaux de l'Aviron Bayonnais étaient opposés ce samedi matin l'équipe de France, pour un match amical de deux périodes de 30 minutes. Devant les près de 10 000 spectateurs venus assister à cette rencontre, à Aguilera, à Biarritz, les jeunes Bayonnais ont crânement joué leur chance. Et s'ils ont finalement perdu (6-2), ces footballeurs savoureront à jamais cette expérience formidable, eux qui s'étaient offert le luxe d'ouvrir le score. Tom Ghilardi, le buteur, avait encore des étoiles plein les yeux à la fin du match. «C'est énorme, c'est impressionnant, quand tu te dis que tu marques contre l'équipe de France, contre un gardien de haut niveau, c'est super !», expliquait-il, fier d'avoir pu échanger quelques mots et prendre des photos avec Bacary Sagna, Olivier Giroud et Dimitri Payet.

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Le son de cloche était le même chez Antony Santacruz, auteur du second but des protégés du coach Michel Sanchez. «Ça fait extrêmement plaisir de jouer contre l'équipe de France. Le plus impressionnant ? Ben Arfa et les joueurs en général. Leur jeu d'équipe, aussi, est impressionnant. C'est une bonne expérience, on s'en rappellera toute notre vie. Mon but ? Il est pas mal, je suis content ! Ils nous ont félicité, ils nous on dit qu'on avait bien joué. Mais ils sont bien au-dessus», résumait-il, tout heureux et surpris de savoir qu'il passerait à la télévision après son exploit du jour. «Devenir pro ? Je ne sais pas, ce n'est pas au programme. Mais si vous connaissez des clubs, parlez-leur de moi et dites-leur que j'ai marqué contre l'équipe de France !», lâchait-il fou de joie, le sourire jusqu'aux oreilles.

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Paulo Piel se souviendra longtemps de cette matinée extraordinaire. «C'est un moment magique, inoubliable, un souvenir pour toute la vie ! On a joué contre nos idoles. On nous a dit de jouer comme d'habitude, de nous amuser», s'exclamait-il au bord de la pelouse, séduit pas les Bleus. «Ils étaient tous agréables, ils nous encourageaient tous. Physiquement, ils sont impressionnants. S'il y en avait un à ressortir ? C'est dur, je dirai Hatem, Payet, Kanté», confiait-il, faisant également une mention spéciale à Alphonse Areola, qui était aligné dans les buts de l'Aviron. «Il nous a sauvé pas mal de buts», le remerciait-il. Reconnaissants et émus, Paulo et ses partenaires, neuvièmes de leur championnat dominé par les Chamois Niortais, ont conscience d'avoir vécu une expérience formidable et hors du commun. Un rêve éveillé en somme.

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