Arsenal rattrapé par ses vieux démons

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Arsenal FC Arsène Wenger @Maxppp

Ultra-dominateur et en supériorité numérique, Arsenal a pourtant concédé le nul 1-1 à domicile face à l'Atlético Madrid. Son manque d'efficacité offensive et sa fébrilité défensive, deux reproches récurrents ces dernières années, ont encore joué un mauvais tour à Arsène Wenger.

« Typical Arsenal » (du Arsenal typique), lit-on partout dans la presse anglaise et sur les réseaux sociaux depuis jeudi soir 23 heures. Encore une fois dans son histoire européenne, les Gunners ont laissé échapper une victoire qui leur semblait promise. Pendant 90 minutes, ils ont étouffé l’Atlético Madrid, proposé des séquences de jeu parfois ébouriffantes, multiplié les offensives dans la surface, mais n’ont marqué qu’un but et ont cédé sur une non-occasion adverse… De quoi désappointer Arsène Wenger.

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« Cela me laisse un goût amer. Le résultat ne correspond pas à notre performance. Nous aurions pu déjà être en finale… On n’aurait pas dû se faire avoir sur un long ballon. 1-0 est le résultat parfait à domicile, et nous sommes maintenant dans une position difficile », s’est lamenté l’entraîneur français en conférence d’après-match. Wenger vivait là son 102e match européen, le dernier à l’Emirates puisqu’il quittera le club à l’issue de la saison. Il a dû avoir des sensations de déjà-vu tant Arsenal a connu ce genre de scénario par le passé.

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Taclé par la presse anglaise

Surtout, il sait que la manche retour, prévue au Wanda Metropolitano jeudi prochain, ressemblera presque à une mission impossible au regard de la solidité de l’Atlético Madrid à domicile. Wenger rêvait d’une sortie parfaite avec pourquoi pas une victoire en Ligue Europa. Si elle est encore possible, elle est subitement devenue bien plus compliquée à obtenir. Le Sun tacle violemment les Gunners en Une ce vendredi matin. « Pathetico » peut-on lire, ou encore « les flops de Wenger ». Laurent Koscielny n’est ainsi pas épargné, en raison de son erreur terrible face à Griezmann.

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Mais ce qui suscite le plus de réflexion reste finalement le symbole de ce nul concédé à domicile, comme l’écrit Skysports. « La première décennie de Wenger mérite un tel prix (une Coupe d’Europe, ndlr). Mais les esprits cyniques trouveront en cette autre fin possible (une élimination face à l’Atlético) un reflet plus précis de la deuxième décennie Wenger. Un Arsenal habitué à décevoir. Un Arsenal miné par sa fragilité défensive et par cette absence de solidité que possède l’Atlético. L’adieu parfait semble bien loin désormais ».

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