OM/Porto : le «roi Lucho», un porte-bonheur encore encensé

« Depuis qu’il est parti, on n’a gagné qu’un match, face à l’Inter (ndlr : il oublie une victoire en Coupe de France et une en Coupe de la Ligue). Il était très important dans le vestiaire. Il n’était pas à 100 % sur le terrain, mais il a toujours tout donné. Son départ a fait beaucoup de mal au groupe. C’est peut-être une coïncidence, mais… les chiffres sont là. » Interrogé il y a quelques jours sur l’état de forme actuel de l’Olympique de Marseille, Cesar Azpilicueta ne cachait pas que le départ de Lucho Gonzalez n’était pas étranger à la méforme phocéenne.

Un avis partagé aujourd’hui par le journal portugais O Jogo. Dans son édition du jour, le quotidien lusitanien s’est amusé à faire le parallèle entre la chute de l’OM après le départ de l’Argentin et le regain de forme du FC Porto depuis le retour de ce dernier au Portugal en février. Et pour illustrer les performances du désormais ancien Marseillais, O Jogo n’y va pas par quatre chemins et compare carrément Lucho au roi Midas. « L’Argentin possède une espèce de toucher de Midas. Tout ce qu’il touche se transforme en or. » Rien que ça. Mais ce n’est pas tout.

Le journal aime rappeler que l’international albiceslete a toujours débuté ses matches avec les Dragões en tant que titulaire, et qu’en seulement 13 matches, toutes compétitions confondues, il a inscrit autant de buts (3) qu’en 30 rencontres avec l’OM depuis le début de la saison. Mieux, Lucho se montre même plus efficace que ses coéquipiers de l’entrejeu. Si Defour comptabilise trois réalisations lui aussi, le Belge a mis 40 matches pour y arriver, tandis que Guarin (avant son prêt à l’Inter Milan en janvier), Belluschi et Fernando n’en comptent qu’un seul. Bref, à l’heure où l’OM a plus que jamais besoin de renouer avec le succès, surtout ce soir, le club phocéen aurait sans doute eu besoin d’un joueur dont le rendement n’est pas des plus extraordinaires, mais qui semble être un porte-bonheur pour les équipes qu’il représente.