Real Madrid : Mariano Diaz en pleine galère

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Real Madrid CF Mariano Díaz Mejía @Maxppp

Après une belle saison à l'Olympique Lyonnais, Mariano Diaz est retourné au Real Madrid. Mais l'attaquant connaît quelques difficultés au sein de la Casa Blanca.

Mariano Diaz est reparti de zéro ou presque. Cette saison, l'attaquant a fait son retour au Real Madrid après une très bonne année du côté de l'Olympique Lyonnais. Avec 21 buts et 7 passes décisives en 45 rencontres toutes compétitions confondues, le natif de Barcelone a affiché un excellent bilan chez les Gones. Mais si tout semblait aller sur le terrain, Mariano traînait son spleen. Et cet été, il a souhaité rentrer au pays. Si le FC Séville voulait le recruter, c'est finalement le Real Madrid qui l'a rapatrié pour « 33 M€ (dont 3 M€ d’incentives liés à des qualifications européennes du Real Madrid) duquel sera déduit 35 % de la plus-value réalisée par l’Olympique Lyonnais sur ce transfert ». Fort de sa solide expérience à Lyon, le joueur né en 93 pensait revenir par la grande porte et avoir enfin la chance de s'imposer dans l'équipe fanion de la Casa Blanca.

La suite après cette publicité

Et sans complexe, il a assumé en récupérant le célèbre numéro 7, libre depuis le départ de Cristiano Ronaldo à la Juventus. Après tout cela, les premiers pas de Mariano Diaz étaient attendus avec impatience. Et il n'a pas déçu. Entré en fin de match contre l'AS Roma en Ligue des Champions le 19 septembre dernier, il a nettoyé la lucarne d'une sublime frappe du droit. De quoi lancer de la meilleure des façons sa nouvelle aventure chez les Merengues. «Je suis très satisfait de la manière dont tout s'est déroulé aujourd'hui, très reconnaissant envers l'accueil des gens et j'espère pouvoir rendre cette confiance», avait-il confié après le match. Il en avait aussi profité pour passer un message à Luis Enrique, sélectionneur de l'équipe nationale d'Espagne. «J'aimerais un appel du sélectionneur. Je l'espère, je peux être sur une liste de Luis Enrique». Mais quelques mois après ces déclarations, le buteur hispano-dominicain semble à des années-lumière de la Roja.

À lire Énormes tensions entre Bellingham et Vinicius Jr, Thomas Müller a plombé la saison de Thomas Tuchel

Une disette offensive et des blessures

Tout proche de la sélection quand il était à l'OL l'an dernier, Mariano a perdu du terrain depuis son retour au Real Madrid. Car, depuis son but face à la Roma, il n'a plus trouvé le chemin des filets. Il affiche donc un total d'un but en 10 rencontres toutes compétitions confondues cette saison avec les Madrilènes. Doublure de Karim Benzema, il affiche un temps de jeu total de 367 minutes. Remplaçant à 8 reprises, il n'a eu la chance d'être titularisé que deux fois. La première en Liga contre Levante (20 octobre). La deuxième hier face à Melilla en Coupe du Roi. Et si certains éléments ont marqué des points à l'image d'Isco ou Marco Asensio, ça n'a pas été le cas de Mariano. Très peu trouvé, il n'a eu qu'une seule grosse occasion durant le match. Servi par Isco, il était en position de frapper dans la surface. Mais il s'était fait reprendre. Il n'est pas parvenu à stopper sa disette face à une équipe de troisième division.

La suite après cette publicité

Et la soirée s'est mal terminée pour lui, car il est sorti sur blessure en fin de match, laissant ses partenaires terminer la rencontre à dix puisque Solari avait fait tous ses changements. «La blessure de Mariano est le seul point négatif de la soirée. Espérons que ça ne soit pas trop grave», a d'ailleurs déclaré le technicien argentin après le match. Si cette blessure l'était, il raterait le Mondial des Clubs qui débute le 19 décembre. Un nouveau passage par la case infirmerie pour Mariano Diaz, qui avait déjà été touché aux ischio-jambiers à la fin du mois d'octobre. Marca précise qu'il avait raté quatre matches durant le mois de novembre. Une période qui correspondait d'ailleurs à la prise en main de l'équipe par Santiago Solari. Un peu plus de trois mois après son come-back au Real Madrid, Mariano vit une période compliquée. Et si jamais son club perdait patience, Naples et Carlo Ancelotti le suivraient toujours de près...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité