Mercato : l'emblématique Monchi dévoile la recette gagnante du FC Séville

Depuis que le FC Séville a remporté sa troisième Europa League consécutive, la cinquième de son histoire, les louanges ne cessent de pleuvoir sur le club andalou. Et plus particulièrement sur le directeur sportif du club de Nervion, Monchi. Réputé en Europe pour sa capacité à pallier les départs des meilleurs éléments sévillans avec une facilité déconcertante, le dirigeant andalou fait également beaucoup parler en France. La raison ? Ce dernier a su flairer la bonne affaire en misant sur plusieurs éléments ayant évolué en Hexagone. Gameiro, Trémoulinas, Kolodziejczak, Krychowiak sont en effet de formidables exemples de joueurs que les clubs de L1 n'ont pas réussi à sublimer et qui sont aujourd'hui capables de briller en coupe d'Europe.

Véritable expert du mercato, Monchi a accepté de dévoiler une partie de ses méthodes de travail au micro de l'émission Partido de las 12 diffusée sur la radio COPE. «Nous sommes 16 personnes à travailler dans le recrutement. Nous suivons des joueurs, nous analysons les rapports et nous décidons ensuite. Chaque mois, nous mettons en évidence certains joueurs, nous les analysons et après nous faisons un suivi personnel plus exhaustif.» Un savoir-faire que Monchi mettra à nouveau à contribution cet été, à l'heure où Ever Banega est annoncé en partance à l'Inter Milan et où Kévin Gameiro suscite l'intérêt du Barça. Rien d'étonnant à voir le nom de Wissam Ben Yedder circuler à Séville pour remplacer le meilleur buteur français de l'histoire de la Ligue Europa.

«Nous savons ce que veut l'entraîneur Unai Emery pour la saison qui vient, nous y travaillons. Nous travaillons toujours en pensant qu'il peut tout se passer durant l'été. Kévin (Gameiro) va rester ici à Séville parce qu'il est content. Il l'a démontré avec son rendement sur le terrain», a-t-il ajouté avant d'envoyer un message à tous les clubs souhaitant s'attacher les services de ses joueurs. «On ne pille pas le FC Séville. Si nous vendons un joueur, c'est parce que l'offre est hors norme ou parce que la clause libératoire est payée.» Le message est passé. Reste à savoir si les clubs de Ligue 1, si éloignés des méthodes de Séville, sauront s'en inspirer. Rien n'est moins sûr...