Ligue des Champions

Le Bayern Munich a choqué le PSG !

Au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain a, une nouvelle fois, rendu les armes (1-2) face au Bayern Munich, ce mardi soir lors de la 4e journée de la phase de ligue de la Ligue des Champions. Après la rencontre, le club de la capitale a reconnu la supériorité de la formation allemande.

Par Josué Cassé
4 min.

Le Bayern Munich est définitivement la bête noire du PSG. En s’imposant (2-1), ce mardi soir, lors de la 4e journée de la phase de ligue de la Ligue des Champions, le club allemand est, en effet, devenu la seule équipe à avoir remporté trois matches consécutifs à l’extérieur contre le club parisien dans la plus prestigieuse des compétitions européennes (les deux derniers sur le score de 1-0 en avril 2021 et en février 2023). Outrageusement dominateurs au cours du premier acte mais réduits à dix juste avant la pause après le tacle assassin de Luis Diaz - auteur d’un doublé - les Bavarois ont finalement résisté au réveil des Parisiens en seconde période.

La suite après cette publicité

Le PSG s’incline face à la puissance bavaroise

Si Joao Neves, entré en jeu, a réveillé les siens à l’aube du dernier quart d’heure, les champions d’Europe en titre n’ont finalement jamais trouvé les clés pour revenir dans cette rencontre. Présent au micro de Canal+ après ce choc européen, le capitaine Marquinhos, très décevant ce soir, a d’ailleurs admis la supériorité des Munichois. «On a trouvé une équipe très bien en place, physiquement surtout. Ils ont été mieux que nous dans l’impact physique, les récupérations hautes. On n’arrivait pas à mettre notre jeu en place. On a beaucoup de joueurs pas à 100 %. Je fais partie de ces joueurs», a notamment reconnu le Brésilien.

Un constat partagé par son entraîneur, Luis Enrique, de passage en conférence de presse. «En première période, ils ont été supérieurs, ils ont eu plus d’occasions. On a fait de beaux cadeaux, et quand tu fais des cadeaux à ce type de joueurs, c’est normal de perdre la première mi-temps. Ils auraient pu marquer encore plus de buts. En seconde ça a été très différent. On a bien fait le boulot, on s’est créé beaucoup d’occasions mais c’est difficile d’attaquer une équipe avec dix joueurs derrière le ballon. On aurait pu faire match nul. Je ne sais pas si ça aurait été juste. Mais quand ce n’est pas le jour, il faut accepter ça et penser au prochain match», ajoutait dans un premier temps l’ancien sélectionneur de la Roja.

La suite après cette publicité

Luis Enrique regrette les «cadeaux» effectués

Avant de relativiser sur ce premier revers européen de la saison : «je ne me rappelle aucun match cette saison où on a joué avec toute l’équipe en forme. C’est une saison différente, il faut savoir gérer ça. Je ne me cherche aucune excuse, c’est notre responsabilité de faire mieux mais il faut accepter. Je suis calme car je sais qu’on va surmonter ça. J’attends au fil de la saison de récupérer l’équipe et les joueurs pour retrouver notre niveau. C’est le début de la compétition. L’important c’est en mars, avril, mai, on verra quelle sera la hiérarchie à ce moment-là». Pris dans le duel, battu tactiquement et incapable de rivaliser - surtout en première période - le PSG a donc finalement rendu les armes. Une défaite également expliquée par les erreurs individuelles des Parisiens.

Si tu fais des cadeaux à ce niveau, c’est but et c’est fini. Le match a changé car ils ont eu un joueur expulsé. À 11 contre 10 on a bien joué mais pour moi, c’est dommage de terminer avec ce résultat. Je m’attendais à un meilleur match de notre part mais quand tu récupères des joueurs blessés, ils ne sont pas à 100 %. C’est une chose que je dois savoir gérer beaucoup mieux avec mon expérience, concluait, à ce titre, Luis Enrique. En zone mixte, Bradley Barcola est, lui aussi, allé dans le sens de son coach, reconnaissant également la domination bavaroise dans ce match.

La suite après cette publicité

«On a manqué de concentration. On s’est vite fait surprendre. On a manqué de justesse sur certaines actions. Ça nous a coûté des buts. Voilà, c’est tout. Le Bayern est une très belle équipe, honnêtement on a été surpris. On a vu à onze que c’était très dur. Il faut travailler pour répondre à ce genre de challenge. C’est une bonne piqûre de rappel. Il ne faut pas qu’on se relâche», concédait l’ancien Lyonnais, bluffé par la force dégagée par ce Bayern Munich, co-leader de cette nouvelle campagne de C1 et auteur de 16 victoires (en autant de matches toutes compétitions confondues) depuis le début de la saison. Présent face aux journalistes quelques secondes plus tard, Khvicha Kvaratskhelia ne pouvait que confirmer les dires de ses partenaires. «C’est difficile à dire. Il y a beaucoup de bonnes équipes. Le Bayern en fait partie, on le savait. La saison est longue, il y a beaucoup de matches». Vous l’aurez compris, ce mardi soir, le PSG est tout simplement tombé sur meilleur que lui.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier