C'est le grand bazar à l'ASSE !
Bernardo Caïazzo, président du conseil de surveillance de l'AS Saint-Étienne, a envoyé par erreur un SMS à Frédéric Paquet... pour se plaindre du bilan de ce dernier. Un nouvel épisode qui en dit long sur l'actualité agitée des Verts en coulisses.

L'équilibre d'un club tient à peu de choses. Un simple SMS par exemple. Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de l'AS Saint-Étienne, a en effet envoyé, courant janvier, un message à Jean-Marc Barsotti, président de l'association des Verts, pour se plaindre de son directeur général Frédéric Paquet et de son bilan, raconte L'Équipe. Dans les faits, l'homme fort de l'ASSE critique certains choix de personnes au sein de l'organigramme du club, de certaines dépenses évitables selon lui et d'un manque de résultats en termes de revenus commerciaux dégagés.
Seulement, le patron de l'ASSE s'est trompé de destinataire et c'est à Frédéric Paquet lui-même qu'il l'a envoyé... Forcément, le dirigeant stéphanois n'a pas apprécié. Se sentant menacé, il a, d'après le quotidien sportif, contacté Roland Romeyer, qui avait pris du recul depuis plusieurs mois, pour tenter de sauver sa peau. Seulement, le président du directoire en a profité pour revenir en force dans la gestion des affaires courantes du club.
Le come-back fracassant de Romeyer
Ainsi, L'Équipe nous apprend que ce dernier a proposé un nouveau contrat à Robert Beric et ses représentants, avec un salaire de 100 000€ à la clé. Or, Paquet avait acté le départ du Slovène cet été, à l'issue de son bail... Le directeur général, désavoué et désabusé, songe du coup à quitter son poste dès la fin de la saison. Une intersaison qui pourrait d'ailleurs être elle aussi agitée en interne.
Il se murmure en effet que Caïazzo aurait déniché un investisseur qui entrerait au conseil d'administration du club via une augmentation de capital. Trois candidats seraient en lice : un Américain, un Anglais et un Émirien. Des nouvelles qui ne plaisent pas forcément à Romeyer, qui verrait d'un mauvais œil une telle arrivée. Jean-Louis Gasset et ses hommes, cinquièmes du classement de L1 et en lice pour les places européennes, se seraient sans doute bien passés de toute cette agitation...