OL : le placardisé Maciej Rybus n'a pas dit son dernier mot

Il fallait remonter au 30 novembre 2016 pour trouver trace de la dernière titularisation de Maciej Rybus (27 ans) en Ligue 1, à Nantes (0-6, 15e journée). Le gaucher, arrivé l'été dernier à l'Olympique Lyonnais libre en provenance du Terek Grozny, ne connaît pas une première saison idyllique entre Rhône et Saône (16 apparitions seulement en L1). Soumis à la concurrence de Jérémy Morel (33 ans), l'international polonais (44 sélections, 2 buts) ne s'est pas encore totalement imposé au sein de son nouveau club. Et dimanche, alors qu'il avait enfin l'occasion de démarrer un match de championnat, à Bastia (33e journée de L1), le match a été arrêté à la mi-temps suite aux incidents survenus sur la pelouse...

Pour autant, au micro du média polonais Sport.pl, le natif de Łowicz s'est félicité de ce retour en grâce et de ses quarante-cinq premières minutes. «Je me suis bien senti, très bien même. Avant le match, j'avais un peu peur sur le plan physique. C'était un test pour moi. J'ai vu que j'étais fort, rapide. J'ai été de mieux en mieux au fil des minutes. J'ai l'habitude d'être meilleur en seconde période, mais malheureusement, je n'ai pas eu la chance de pouvoir le démontrer. Mais je dois dire qu'après le match, Grégory Coupet, le coach des gardiens de la réserve, qui était avec nous à Bastia, m'a félicité», a-t-il glissé avant de se frotter les mains.

«Alors, ce n'était sans doute pas si mal après une si longue attente», a-t-il lancé, positif. Qualifié de flop après ses premiers mois difficiles chez les Gones, il voit en tout cas là le bout du tunnel. Pour autant, rien n'indique que le rebond de l'ancien du Legia Varsovie, dans le groupe pour le déplacement à Istanbul pour le quart de finale retour d'Europa League contre Besiktas, durera dans le temps d'ici la fin de l'exercice et de son contrat (qui court jusqu'en juin 2019). « Je ne sais pas, je suis pleinement satisfait en tout cas. Je suis revenu. Peut-être que les choses vont changer», a-t-il conclu. La balle est dans le camp de Bruno Genesio.