OM : les très franches confessions de Jordan Amavi

Jordan Amavi, le latéral gauche de l'Olympique de Marseille, est parti pour être une nouvelle fois titulaire cette année dans l'équipe concoctée par Rudi Garcia. En effet, il a très peu de concurrence puisque son poste n'a pas été doublé ou bien il l'est par un droitier (Hiroki Sakai), ou un jeune du centre de formation (Christopher Rocchia). C'était pourtant une recrue qui était demandée par les supporters de l'OM, mais les dirigeants n'avaient qu'un nom (Stanley Nsoki ?) en tête.

Tout le monde s'en inquiète puisque la saison passée, l'ancien Niçois a connu quelques trous. « Je n’arrive toujours pas à l’expliquer. La blessure m’a un petit peu freiné, mais on ne va pas mettre la faute sur ça. La cassure, je la situe après la blessure. On fait 120 minutes en coupe de France , je marque mon premier but avec l’OM et on se qualifie. La semaine suivante, je me pète à l’entraînement. Je me suis soigné, et quand je suis revenu, c’était poussif. On ne peut pas être bon tout le temps. Il faut juste être mauvais le moins possible… », a commencé par expliquer avec lucidité Jordan Amavi à nos confrères de La Provence.

« Si je ne suis pas bon, ça leur déplaît »

Une lucidité qui détonne un peu dans ce milieu où la langue de bois est une habitude pour tout le monde. Il a ensuite évoqué la concurrence et surtout l'attitude du public à son égard. « C’est le métier. Tout le monde était là pour moi en début de saison et m’encourageait quand j’étais bon. Si je ne suis pas bon, ça leur déplaît et c’est normal. C’est la vie, il ne faut pas que je m’arrête sur ça, je dois avancer », a-t-il ainsi poursuivi lors de cet entretien.

Ce soir, contre l'AS Monaco, au Stade Louis II (rencontre à suivre en direct sur notre live commenté), Jordan Amavi devrait à nouveau être titulaire, mais avec, devant lui, un Kevin Strootman qui pourrait bien l'aider à se replacer et à défendre. Il faudra donc allier la parole aux actes et se montrer intraitable tant défensivement qu'offensivement afin d'offrir à l'OM et à ses supporters une victoire de prestige après laquelle ils courent depuis un bon moment.