Tentative de coup d'État en Ligue 1 !

Par Constant Wicherek
2 min.
Nasser Al-Khelaïfi, Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud font partie du comité de crise @Maxppp

Un comité de crise a été créé en Ligue 1 et cela n'est pas au goût de tout le monde. Certaines formations évoquent même un putsch de quelques présidents de gros clubs hexagonaux.

Depuis que les championnats se sont arrêtés, des réunions téléphoniques se déroulent entre les clubs de Ligue 1. La Ligue de football professionnel (LFP), son directeur général, Didier Quillot, et sa présidente, Nathalie Boy de la Tour, ont d'ailleurs réuni à deux reprises le conseil d'administration de l'instance afin de prendre acte des décisions de l'Union européenne des associations de football (UEFA) et aussi de tenter de faire des choix dans un moment inédit pour le monde et le sport en particulier.

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Mais ce qui s'est passé cette semaine, dans les coulisses du football hexagonal, pourrait bien laisser quelques traces. Ce lundi, L'Équipe nous raconte comment certaines formations ont vécu la création d'un comité comme une tentative de coup d'État (ou de putsch). Vendredi, avec l'accord de Didier Quillot et de Première Ligue, le syndicat des principaux clubs de l'élite, un comité de crise s'est donc créé pour essayer de trouver quelques solutions.

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La présidente de la LFP se désolidarise

En font partie : Noël le Graët, le président de la fédération de football (FFF), Bernard Caïazzo, président de l'ASSE et du syndicat susmentionné, Claude Michy, le président de Clermont et de l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) ainsi que Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jean-Michel Aulas (OL) et Jacques-Henri Eyraud (OM). Le but étant d'éviter la cacophonie de certaines réunions téléphoniques où il y a beaucoup de monde, mais aussi d'avancer plus vite et de proposer des solutions européennes.

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Mais comme nous l'écrivons plus haut, cela a eu des conséquences. Pour commencer, malgré l'accord de son directeur général, Nathalie Boy de la Tour se serait désolidarisée de ce projet. À Rennes, Monptellier et Monaco, on n'a pas du tout apprécié ne pas être convié et on considère cela comme un putsch. Selon le quotidien, l'idée pour ceux qui ne font pas partie de ce comité, est que les grands clubs veulent profiter de l'épidémie et donc de la crise pour faire grandir leur pouvoir politique voire se redistribuer de façon plus avantageuse le pactole des droits télévisuels. Ce dimanche, en fin de soirée, des mails de protestation ont circulé et il pourrait y avoir un plus grand mouvement de contestation encore... La guerre couve au pire moment dans le foot professionnel français.

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