West Bromwich Albion s'attendait à accueillir un leader en la personne de Grzegorz Krychowiak. Seulement, le prêt du Polonais, toujours sous contrat avec le Paris SG, a eu davantage de conséquences négatives que positives pour les Baggies. Explications.
Lanterne rouge de Premier League, West Bromwich Albion est quasiment condamné. Les Baggies, à qui il reste 7 matches à jouer, pointent à 10 points du premier non-relégable, West Ham United. Et leur forme récente, 7 défaites sur leurs 7 dernières rencontres en championnat, n'invite pas franchement à l'optimisme. Mais il n'y a pas que sur le terrain que le club des Hawthorns est en grande difficulté. Ses problèmes économiques font également aujourd'hui la une des journaux outre-Manche.
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Mark Jenkins, l'un des principaux dirigeants de WBA revenu au club il y a un mois, a en effet déclaré, relayé par le Times ou le Telegraph, qu'il n'y avait plus assez d'argent dans les caisses du club pour payer les salaires. Le décideur, qui avait quitté l'écurie anglaise en 2016 avant d'y faire récemment son retour, s'est dit outré par la situation financière. «Je suis revenu et je suis choqué par certaines décisions prises. Je suis déterminé à remettre les choses en ordre. (...) Il n'y a plus d'argent pour les salaires», a-t-il lâché, sans se cacher.
Krychowiak, ce très cher prêt...
Le Times explique que Jenkins pointe du doigt deux décisions. La première, n'avoir pas vendu Jonny Evans (30 ans), en fin de bail en juin, alors qu'une offre de près de 15 M€ de la part d'Arsenal était parvenue en janvier. Résultat, le défenseur central nord-irlandais quittera WBA à l'issue de la saison, en vertu de sa clause libératoire en cas de relégation d'un montant de... 5 M€ seulement. La deuxième décision en cause n'est autre que le prêt de Grzegorz Krychowiak (28 ans) en provenance du Paris SG.
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Le sérieux quotidien anglais explique en effet que l'arrivée du milieu de terrain polonais a brisé la politique du club en termes de salaires. WBA a en effet assumé l'intégralité des émoluments de l'ancien Sévillan, à savoir 125 000€ par semaine. «C'était pour aider le Paris SG, son club d'origine, à répondre aux règles du fair-play financier, mais cette décision a, ironiquement, aidé à plonger le club des Midlands dans l'endettement», lance le journal. Grzegorz Krychowiak s'attendait sans doute à autre chose, lui qui sortait d'une année déjà très compliquée dans la capitale...
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