Comment Michel a convaincu l’OM

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille José Miguel González Martín del Campo @Maxppp

Des CV par lot de cinquante, des coups de fil, des conseils, des fausses pistes... Difficile de dénicher la perle rare pour succéder à Marcelo Bielsa. Vincent Labrune pense l'avoir trouvée avec Michel, qui lui a fait très forte impression. Voilà comment.

Jürgen Klopp et Cesare Prandelli n'auront été que de douces illusions à l'Olympique de Marseille. Qui ne tente rien n'a rien, dit l'adage, et Vincent Labrune n'aura pas de regrets de ce côté-là. Une fois ces pistes prestigieuses refermées, le président de l'Olympique de Marseille a vite désigné trois profils susceptibles de s'acclimater au bouillant environnement phocéen. Michel, Donadoni, et un troisième entraîneur à l'identité encore non révélée. C'est le premier qui a obtenu les faveurs de Labrune, selon les informations publiées hier soir par beIN Sports. Comment a-t-il convaincu le président olympien ? La Provence est revenue sur l'entretien entre les deux hommes.

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D'abord, Michel est le premier candidat qu'a rencontré Vincent Labrune après la démission surprise de Marcelo Bielsa. C'était le lundi suivant la première défaite face à Caen, dans la demeure du président. Ensuite, le courant est bien passé entre eux. Enfin, et surtout, Michel a fait étalage de toute sa fraîche connaissance de l'effectif phocéen. Analyses et statistiques à l'appui, il a procédé à une large revue d'effectif, donnant son avis sur chaque joueur et sur les rencontres disputées jusqu'ici cette saison.

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Le travail abattu en amont par Michel a semble-t-il impressionné Labrune, qui appréciait énormément le joueur au Real Madrid. De plus, l'ancien entraîneur de l'Olympiacos l'a assuré qu'il était prêt à perpétuer le projet mis en place sous l'ère Bielsa, en faisant confiance aux jeunes et en déployant un football offensif. C'est d'ailleurs ce type de football qu'il a mis en place lors de ses précédentes expériences (notamment à Getafe et à l'Olympiacos). Labrune a aussi été convaincu par la carrure et le charisme de l'Espagnol, une donnée importante à l'heure de succéder à l'idolâtré Bielsa. Tous les voyants sont donc au vert et les autres prétendants peuvent a priori ranger leur CV.

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