Dimitri Payet explique les difficultés actuelles de l'OM

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Dimitri Payet @Maxppp

Comment expliquer le coup de mou de l'OM en ce début d'année 2015 ? Dimitri Payet a évoqué différentes pistes, entre carences individuelles et perte de confiance.

L’année 2015 n’a pas commencé sous les meilleurs auspices pour l’OM. Une élimination en Coupe de France face à Grenoble, une défaite à Montpellier et finalement une victoire arrachée contre Guingamp le week-end dernier. Sont-ce les absences de N’Koulou et Ayew partis à la Can qui affaiblissent autant le club phocéen ? Dimitri Payet, présent en conférence de presse, a donné sa réponse.

La suite après cette publicité

« Non, pas du tout, on ne va pas se cacher derrière ça. Je l'ai dit après Guingamp, il fallait prendre les trois points. Il y a beaucoup de choses dans notre jeu, qui pour moi ont changé. On essaie tous les jours de retrouver ces valeurs qui ont fait qu’on a enchainé beaucoup de victoires. Ce qui a changé, au retour des vacances, on a mis plus de temps à se mettre dedans, ce qui nous a coûté une défaite à Grenoble et Montpellier. On s’est dit pas mal de choses : qu’on se reconcentre, qu’on se bouge comme auparavant. Il y a eu un début de réponse contre Guingamp », a-t-il assuré. Les joueurs se sont parlés franchement pour remobiliser les troupes, malgré les carences individuelles de certains.

À lire OM : la short-list XXL pour remplacer Jean-Louis Gasset

« Le foot se joue à 11. S'il y en a 2 ou 3 qui sont moins bien, ça se voit vite et on contamine toute l’équipe. On s’est beaucoup parlé et je pense que nos discussions vont nous remettre dans le droit chemin », a confirmé Payet, de retour à un meilleur niveau face à Guingamp. Toutefois, il cible une difficulté nouvelle cette saison, un mental peut-être en berne. « C’est plus quelque chose de mental en ce moment. En début de saison, il y avait but à chaque occasion avec un Dédé (Gignac, ndlr) en folie. Ça ne peut pas durer toute une saison comme ça. Il y avait l’effet de surprise, maintenant on est attendu. Contre Guingamp, on montre qu’on ne lâche rien. Il faut fluidifier notre jeu, il y a peut-être quelques touches de trop. C’est surtout mental, une petite perte de confiance devant », a-t-il analysé. Il faudra confirmer la légère embellie face à Nice vendredi soir.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité