L'irrésistible ascension de Jean-Michaël Seri, l'indispensable poumon de l'OGC Nice

Par Alexis Pereira
3 min.
Jean Michaël Seri @Maxppp

Jean-Michaël Seri s’impose, depuis son arrivée à l’OGC Nice à l’été 2015, comme l’un des meilleurs éléments de Ligue 1. Une montée en puissance linéaire et spectaculaire qui ne passe pas inaperçue.

Il est l’un des symboles de la réussite de l’OGC Nice ces derniers mois. Sans faire de bruit, Jean-Michaël Seri (25 ans) s’est invité à la table des meilleurs joueurs de Ligue 1. Au point d’être 5e au classement du Prix Sport-Ivoire récompensant le footballeur ivoirien de l’année. Cette saison, le milieu de terrain est l’un des pions essentiels du système de jeu mis en place par Lucien Favre. Les statistiques sont là pour en témoigner. Avec 90% de passes réussies, l’Eléphant, titulaire à 15 reprises en championnat, est un rouage essentiel dans le jeu des Aiglons. Son importance dans le jeu se traduit par des actions décisives, puisqu’il est actuellement le meilleur passeur de L1 et d'Europe, avec huit offrandes au compteur. La confirmation, après un premier exercice plein en France (37 matches, 3 buts et 5 passes décisives), d’un talent façonné à l’ASEC Abidjan.

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Élu meilleur joueur du championnat de Côte d’Ivoire en 2012, il attirait l’attention du FC Porto, qui le recrutait en janvier 2013. L’expérience tournera court chez les Dragões, en raison d’un contrat de six mois seulement. Un bail finalement non renouvelé, et ce, malgré des prestations intéressantes au sein de la réserve portista aux côtés d’un certain Juan Manuel Iturbe (19 matches de deuxième division, 1 réalisation). L’été venu, le natif de Grand-Bereby tardait à trouver un point de chute. Dans les derniers instants du mercato, il rejoignait Paços de Ferreira. Il s’installait immédiatement dans l’entrejeu des Castors (21 apparitions en Liga NOS, 1 but), s’affirmant comme l’une des révélations du moment au Portugal. Déjà, quelques écuries se penchent sérieusement sur son cas, à l’image du FC Metz et du Standard.

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Il n'exclut pas de rester à Nice

Mais il préfère la continuité et reste à Paços. Bien lui en prend, puisque sa deuxième saison sera celle de la confirmation et de l’explosion (33 rencontres en Liga NOS, 1 réalisation). C’est alors que l’OGC Nice le repère. Les Aiglons prennent la concurrence de vitesse en lui offrant très vite un contrat et en s’entendant avec leurs homologues lusitaniens. Aujourd’hui, selon nos informations, le top 5 de Premier League est sur ses traces, comme d'autres à travers le Vieux continent. Au cours de l’été 2016, le Borussia Dortmund a sérieusement étudié son profil. Le Gym avait pris les devants en incluant, dans son contrat jusqu’en juin 2018, une clause sous seing privé fixée à 40 M€. La promesse d’un futur transfert d’envergure.

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Pour autant, l’international ivoirien (9 sélections, 1 but), qui disputera la Coupe d’Afrique des Nations (14 janvier-5 février), n’est pas encore parti. Contacté par nos soins, son représentant nous a laissé entendre que, malgré cette agitation, son protégé n’excluait pas de poursuivre l’aventure avec Nice la saison prochaine en cas de qualification pour la Ligue des Champions. Parfaitement adapté à l’environnement azuréen, ce passionné de football - il avale des heures et des heures de matches chez lui pendant ses plages de repos - entretient de très bonnes relations avec son coach (dont il apprécie le discours et les idées de jeu), sa direction et ses partenaires. Jean-Michaël Seri entend donc bien continuer sur sa lancée. Pour le plus grand bonheur de l’OGC Nice et des suiveurs de Ligue 1.

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