Ligue 1

OM : Deschamps revient sur l’éclosion de Jordan Ayew

Auteur d’une fin de saison tonitruante, Jordan Ayew a renversé la hiérarchie au sein de l’effectif marseillais, au point de devenir titulaire récemment contre Auxerre. Tout pour ravir Didier Deschamps.

Par Khaled Karouri
2 min.
Abdoul Razzagui Camara Maxppp

La vie de minot n’est jamais vraiment facile du côté de l’Olympique de Marseille. Et pourtant, depuis quelques semaines, les frères Ayew sont sous les feux des projecteurs dans la cité phocéenne. Si André a pris son mal en patience avant de voir ses efforts enfin récompensés cette saison, Jordan Ayew réalise pour sa part un parcours sans le moindre accroc. Évoluant l’an dernier avec l’équipe réserve reléguée en CFA 2, l’attaquant a profité de la nouvelle politique instaurée à l’OM pour gratter du temps de jeu en équipe première. Et après quelques apparitions convaincantes, le Ghanéen a fini par convaincre Didier Deschamps.

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Profitant de la suspension de Loïc Rémy et de la mauvaise passe traversée par André-Pierre Gignac, le Black Star a trouvé le chemin des filets contre Nice il y a de cela deux journées de championnat. Mieux, fort de cette réalisation, le joueur de 19 ans a gagné ses galons de titulaire le week-end dernier contre Auxerre. Et s’il n’a pas trouvé le chemin des filets cette fois-ci, Jordan Ayew s’est montré brillant, avec quelques actions d’éclat à son actif. Altruiste, bagarreur et culotté, il a fait preuve d’une étonnante décontraction et d’un grand sang-froid face au public du Stade Vélodrome. Une performance encourageante qui ravit Didier Deschamps.

Sur le site officiel des Phocéens, l’entraîneur se montre comblé : « Il a été intéressant, il est en confiance mais il est jeune. Il n’a pas toujours bien fait les choses mais il est actuellement dans une bien meilleure période. Son entrée et son but face à Nice lui ont donné beaucoup de confiance. Il a été disponible, il a servi d’appui et a pris des initiatives en frappant. Il continue sa progression mais il n’a que 19 ans. C’est pour ça que j’ai voulu le garder, il se construit petit à petit. Cela montre combien la confiance est fondamentale car ce n’est pas le poste (avant-centre, Ndlr) où il est le mieux, il a plus l’habitude de jouer sur un côté comme c’était le cas avec la réserve quand je l’observais l’an passé. Il en est capable et ce genre de match va lui donner de la confiance dans ce registre. Ce n’est pas la qualité qui entre en jeu mais la confiance. L’un est insouciant et en confiance (Jordan Ayew), l’autre est plus en difficulté (André-Pierre Gignac) ». Morale de l’histoire : quand le mental va, tout va.

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