OM : Labrune dresse un bien triste constat et scelle le sort d'Anigo

À défaut de gagner en championnat, l'Olympique de Marseille version José Anigo ne perd plus. Comme face à l'OL le week-end dernier, les Phocéens ont su refaire un retard de deux buts pour accrocher le point du match nul contre les Girondins de Bordeaux ce dimanche (2-2). Un mal pour un bien serait-on tenté de dire, mais un résultat qui ne saurait ravir un Vincent Labrune qui, en zone mixte, dresse un constat peu enviable de l'année 2013 :

« Les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes, de notre effectif. Du coup, c'est assez décevant, à l'image du match de ce soir, où on a vu la différence entre une équipe en confiance et une équipe comme la nôtre qui doute parce qu'on a accumulé un certain nombre de défaites ces derniers mois. Au final, on sort avec un match nul sur une rencontre qu'on avait les moyens de remporter si on avait su concrétiser nos occasions en première mi-temps ».

Malgré une année qu'il juge noire (l'OM a tout de même terminé la saison dernière à la deuxième place), le président olympien veut toutefois trouver des raisons d'espérer, voyant dans le retour de certains blessés majeurs une occasion de croire en des jours meilleurs : « On va tirer un trait sur l'année 2013, l'idée c'est de ne surtout pas abdiquer. On a un écart important avec le podium, mais il n'y a rien de rédhibitoire, on va revenir avec un autre état d'esprit, avec Mathieu (Valbuena) et André Ayew qui vont revenir, avec une autre énergie, une autre motivation pour connaitre une deuxième partie de saison plus conforme à ce que doit être l'Olympique de Marseille ».

Mais qui sera sur le banc de touche pour mener à bien cette mission ? Eh bien ce sera José Anigo : « Bien sûr, avec José qui a repris le groupe depuis une quinzaine de jours, on avait un groupe de joueurs très touché par la série de défaites, et il y a du mieux dans l'état d'esprit, dans le scénario des matches. Il sera là à la reprise, c'est l'homme de la situation pour gérer l'urgence du court terme. Il restera le temps qu'il faudra pour trouver l'entraîneur qui portera le projet olympien pour les années à venir. Cette question se posera après les vacances, pas avant. Le mercato ? Il n'y aura pas de mouvements ». Voilà qui a le mérite d'être clair.