PSG : Matuidi, un remplaçant qui s’impatiente

«Qu’il continue à être performant comme il l’est depuis le début de la saison, même s’il peut l’être plus, qu’il ne se gêne surtout pas ! Ce sera bon pour lui, pour l’équipe et le club. Ça me pose des problèmes pour faire l’équipe, mais ce sont des bons problèmes. Il peut jouer partout Javier, au milieu, derrière l’attaquant, en faux milieu offensif gauche. Il faut qu’il soit bien physiquement et il l’est.» Vendredi dernier en conférence de presse, Laurent Blanc se félicitait de l'état de forme actuel de Javier Pastore.

Présent depuis le début de la préparation estivale du Paris Saint-Germain, l'Argentin a pleinement profité du retour différé du Français pour cause de Coupe du Monde pour s'installer dans le milieu à trois aux côtés des intouchables Thiago Motta et Marco Verratti. Une heureuse nouvelle pour ceux qui attendent encore qu'El Flaco justifie les 42 M€ investis par Paris en 2011. En revanche, ce retour en forme fait une victime : Blaise Matuidi.

Un rôle de remplaçant difficile à accepter

Titulaire indiscutable dans l'entrejeu parisien ces dernières saisons, l'international tricolore a certes repris plus tardivement que certains de ses coéquipiers, mais hier en Bretagne, il a encore trouvé le temps long. SelonLe Parisien, l'ancien Stéphanois aurait du mal à accepter ce changement de statut. De là à parler de mal-être ? Pas vraiment, simplement une forte impatience pour un joueur dont l'impressionnante condition physique se développe par l'enchaînement de matches.

Titularisé à une seule reprise en trois apparitions en Ligue 1, Matuidi doit patienter. Jusqu'à quand ? Pour le moment, les performances du duo Pastore-Verratti ne souffrent d'aucune contestation. En revanche, Matuidi peut s'accrocher à un espoir : son rôle d'impact player. Positionné plus haut que Motta (aux côtés de Verratti), l'international français ne possède certes pas la panoplie de technicien de ses coéquipiers italiens, mais sa capacité à perforer les lignes adverses pour apporter sa vivacité et son apport offensif dans la surface adverse sont un atout à l'heure où Paris affiche une lenteur flagrante devant. «On n'a pas bien joué. C'était trop lent. On aurait dû être plus efficaces pour tuer le match», a d'ailleurs déclaré Ibrahimovic hier soir. Reste à savoir si Blanc modifiera ses plans pour autant.