Info FM, Marcel Tisserand : «Je pense que c’était le bon moment pour partir»

Par Dahbia Hattabi
4 min.
Monaco Marcel Tisserand @Maxppp

Après des semaines d'attente, Marcel Tisserand a enfin pu rejoindre son nouveau club lors du dernier jour du mercato. Le défenseur s'est officiellement engagé en faveur d'Ingolstadt. Un choix que le joueur nous explique lui qui ne manque pas d'ambition.

Une page s'est tournée hier dans la carrière de Marcel Tisserand. Comme nous vous l'avions révélé, le défenseur s'est engagé pour 4 ans en faveur d'Ingolstadt. Une nouvelle aventure pour le joueur formé à l'AS Monaco. Un club qui a forcément marqué le jeune homme comme il nous l'explique : «Je garde un très bon souvenir de Monaco car c'est mon club formateur. Ils sont venus me chercher quand j'étais petit. Après il est vrai que j'aurais aimé pouvoir m'imposer là-bas. C'est le seul regret que j'ai. Le foot est fait de divers chemins. Peut-être que c'était le meilleur chemin qu'il fallait que je prenne maintenant. Quoi qu'il en soit, je garde très bon souvenir de l'AS Monaco». Le temps était certainement venu pour le joueur prêté à Lens et à Toulouse de prendre son envol : «Le temps je ne sais pas. Seul l'avenir me le dira. L'ASM est mon club formateur. Rester à Monaco ne m'aurait pas posé de problème. Mais beaucoup de choses sont entrées en compte. Il fallait faire un choix. Aujourd'hui, je l'ai fait. J'ai bien réfléchi. Si j'ai attendu jusqu'au dernier jour du mercato c'est que j'ai bien réfléchi. Je pense que c'était le bon moment pour partir. Le club me voulait vraiment. Toutes les conditions étaient réunies. Je suis très content d'avoir signé à Ingolstadt».

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Le club allemand a trouvé les arguments pour convaincre le footballeur âgé de 23 ans qui a vécu un été mouvementé: «Ce n'était pas une période évidente. Ça faisait deux mois que j'étais à l'hôtel à Monaco à attendre, à voir en fonction de ma préparation. C'est vrai que dès le début je me voyais bien rester à Monaco. En fonction de la tournure du début de saison, il fallait vite prendre une décision. Ça a été long. Il fallait faire le bon choix. Aujourd'hui, c'est pour ça que j'ai pris autant de temps pour bien choisir, peser le pour et le contre. J'ai fait le bon choix (...) Tout d'abord, j'ai été très séduit par leur discours et leur projet. Ensuite, ce qui m'a le plus touché c'est qu'ils sont venus me voir directement à Monaco pour me parler de leur projet vis à vis de moi. Ils ont parlé directement de sportif. Pour moi, c'était le plus important. Ils m'ont certifié qu'ils me voulaient à 100%. J'ai discuté avec d'autres clubs. Mais je n'ai pas ressenti la même envie. J'ai vu qu'avec Ingolstadt toutes les conditions étaient réunies pour pouvoir me permettre d'évoluer».

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À la découverte de la Bundesliga

Selon nos informations, Watford, le Torino ou encore l'ASSE ont tenté le coup pour lui. Mais les Verts ont dû s'incliner face à la concurrence : «Pour être franc, ça ne s'est pas fait (avec l'ASSE) parce qu'ils n'ont pas pu s'aligner sur les offres des autres clubs. Monaco demandait un certain montant que Saint-Étienne ne pouvait pas donné à ce moment-là. Donc la solution d'un prêt avec une option d'achat n'était pas possible pour Monaco. Ça faisait une piste en moins pour moi. Même si je pense que le projet de Saint-Etienne aurait pu être intéressant aussi». Aujourd'hui, Marcel Tisserand est un joueur d'Ingolstadt où il compte bien s'imposer. «Personnellement, j'espère pouvoir bien m'adapter au championnat car c'est un championnat que je vais découvrir. C'est différent de la Ligue 1. Je veux faire une belle saison avec ma nouvelle équipe. Je sais que c'est une formation assez jeune. Je pense que je vais m'y retrouver assez vite».

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Ce qui est certain, c'est que le défenseur a déjà été impressionné par son nouveau club :«Je ne suis pas restée très longtemps car j'ai dû revenir sur Paris pour partir en sélection (aujourd'hui). Mais le club m'a fait une très bonne impression. C'est un club carré, bien structuré. Au niveau des installations, c'est impressionnant. Je n'ai pas encore vu ça en France, même si je n'ai pas été à Paris ou à Lyon. Mais ce sont des installations de très haut niveau. Toutes les conditions sont réunies pour bien travailler. C'est une très bonne première impression. Je ne me suis pas encore entraîné. J'ai eu l'occasion de discuter avec le coach. Je me laisse le temps d'aller en sélection pour ensuite découvrir mon nouveau club». Avant de découvrir la Bundesliga. «Je ne connais pas ce championnat énormément. Il y a de grandes équipes, de quoi faire de beaux matches. Quand on voit Dortmund, le Bayern Munich, Wolfsbourg, Schalke, le Werder Brême, ce sont des équipes qui chaque année jouent une coupe d'Europe. Il y a des joueurs de haut niveau donc forcément se frotter à ce genre de joueurs là tous les week-ends ne peut me permettre que de progresser. J'arrive dans un championnat majeur d'Europe. Je vais prendre du plaisir à y jouer tous les week-ends». C'est tout le mal qu'on peut lui souhaiter...

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