Retour sur le transfert de… Wayne Rooney à Manchester United

Par Etienne MANIERE
3 min.

Août 2004, à tout juste 18 ans, le nouveau joyau du football anglais Wayne Rooney fait part à son club formateur Everton qu'il souhaite quitter les rives de la Mersey. Newcastle et Manchester United font le forcing depuis la fin de la saison pour le recruter.

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Il faut dire que le précoce attaquant fait des merveilles depuis plusieurs mois sur le front de l'attaque des Toffees. Dès sa première saison, à 17 ans, il joue 33 matchs (14 titularisations) et inscrit six buts. Mais c'est en 2003-2004 qu'il s'imposera comme une des pièces maîtresses du dispositif du coach écossais David Moes. Verdict : neuf buts, et une influence certaine dans le jeu liverpuldien. En guise de consécration, il sera appelé par Sven Goran Eriksson pour disputer l'Euro 2004 au Portugal, et s'y imposera comme La révélation de la compétition (quatre buts).

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Et quand il déclare « J'espère que les fans d'Everton comprendront » le 27 août, à quatre jours de la clôture du mercato, on comprend que le gamin connait sa nouvelle destination. Le jeune attaquant international sera transféré à Manchester United. Les Red Devils signeront un chèque d'un montant de 37 millions d'euros, après s'être vu refusé une première offre de 30 M€ par Everton.

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Ses débuts à Old Trafford furent des plus flamboyants, tant sous les couleurs de M.U. (triplé face à Fenerbahçe en Ligue des Champions pour sa première apparition, photo en compagnie de Van Nistelrooy) que sous celle de la sélection nationale. Sir Bobby Robson, le capitaine de l'équipe d'Angleterre qui remporta la coupe du monde 1966, estimait alors que Rooney « était capable à lui seul de ramener la coupe du monde au pays de sa très gracieuse majesté ». Puis le Brésilien Zico se risquait à le comparer au Roi Pelé.

Tous les journalistes anglais allant dans le même sens, il n'en fallait pas plus pour que le joyau mancunien finisse par attirer l'attention du grand Real Madrid dès la saison suivante, en octobre 2005. Le président Florentino Perez est à la tête de la Maison Blanche, sa politique gargantuesque des Galactiques toujours en oeuvre. Le buzz dans la presse anglaise et espagnole ne durera pas. Perez démissionnera quatre mois plus tard, et Wayne Rooney continuera à s'aguerrir sous les ordres de Sir Ferguson et aux côtés des expérimentés Van Nistelrooy, Roy Keane, Ryan Giggs, Paul Scholes, mais aussi d'un certain phénomène portugais débarqué un an avant lui, Cristiano Ronaldo, avec qui il formera la paire offensive la plus crainte de Grande-Bretagne.

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Sous contrat jusqu'en juin 2012, l'arme offensive numéro 1 de l'équipe d'Angleterre entend bien terminer sa carrière à Manchester : « Quand je vois des joueurs comme Gary Neville ou Ryan Giggs, je veux rester aussi longtemps qu'eux. C'est un très grand club et je ne veux jamais le quitter », déclarait-il à la BBC en août 2006 et a précisé récemment, au début du mois sur ESPN : « Nous avons le meilleur championnat du monde c'est pourquoi nous attirons les meilleurs joueurs du monde. J'aime jouer en Angleterre et je suis quasiment certain que je ne partirai jamais à l'étranger. ».

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