L'été prochain s'annonce mouvementé à Toulouse. Avec des joueurs tels que Sissoko, Ebondo ou Gignac annoncés sur le départ, le président Sadran va devoir la jouer fine. Si pour certains un départ sera comliqué, le patron du TFC met déjà les points sur les i pour le dossier Gignac...
Onzième du classement de Ligue 1, Toulouse ne confirmera pas la belle quatrième place acquise la saison dernière. Avec un Gignac très souvent blessé, le TFC n'a pas su se libérer de sa dépendance de son attaquant pour enchainer avec une deuxième participation consécutive en coupe d'Europe. Une déception pour le club haut-garonnais qui pourrait le payer cher.
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En effet, les Pitchounes possèdent un effectif composé de beaucoup de joueurs très cotés sur le marché. Du coup, sans coupe d'Europe au programme la saison prochaine, le TFC risque d'avoir du mal à convaincre tous ses cadres de rester au Stadium. Mais si pour certains comme Ebondo (libre en juin) la bataille semble perdue d'avance, pour d'autres c'est un bras de fer qui s'annonce. Dans une interview accordée à L'Équipe, le président Sadran indique qu'il ne compte pas vraiment laisser filer tout ce beau monde.
« Le TFC a fait le choix d'avoir des joueurs de grande qualité, au détriment de la quantité. On va l'assumer jusqu'au bout. Ils savent qu'ils ne partiront qu'au point haut de leur valeur. On ne détruira pas cette équipe avant qu'elle arrive à maturité. » Si un départ d'un joueur comme Sissoko est donc compliqué, le cas Gignac est différent. Meilleur buteur de l'exercice précédent (24 réalisations), l'ancien Lorientais vit aujourd'hui une situation compliquée. Souvent blessé, « Dédé » n'affiche que 6 buts au compteur. Mais à 24 ans ce dernier conserve une belle cote sur le marché et possèderait même un bon de sortie.
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Alors que la saison dernière l'OL était prêt à mettre le prix pour le recruter, Toulouse pourra-t-il en tirer le prix fort cet été ? « André-Pierre est un grand joueur. Comme tous les grands, il ne se bradera pas. Si jamais le bon prix est donné et qu'il veut y aller, on a un accord tacite. » Si un prix de 15 M€ est souvent évoqué, Olivier Sadran refuse toutefois d'en dire davantage. « Ce n'est pas public. Ce que je peux vous dire, c'est qu'il n'y aura pas de discount. Les grands produits ne se soldent pas. »
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