Équipe de France : les nouvelles déclarations d'Olivier Giroud sur sa relation avec Karim Benzema

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olivier Giroud célèbre un de ses buts face à la Bulgarie @Maxppp

À l'occasion de la sortie de son autobiographie, le buteur de l'AC Milan est à nouveau revenu sur sa relation spéciale avec Karim Benzema. Extraits.

À 35 ans, Olivier Giroud continue à se prêter à l’exercice de la promotion médiatique de son autobiographie « Toujours y croire ». L’occasion pour les médias de l’interroger sur son parcours riche en combats et surtout sur les périodes les plus délicates de sa carrière. Sans surprise, sa relation avec Karim Benzema a été l’un des thèmes les plus abordés. Mais après avoir assuré qu’il n’avait rien contre le joueur du Real Madrid, Giroud a confié au Daily Mail qu’il avait tout de même vécu cette période comme une injustice.

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« Ma relation avec Karim était certainement "unique". J’ai dû faire face aux critiques parce que j’étais à sa place. Il y en avait qui étaient pour moi et d’autres pour lui. Ils avaient l’habitude de me siffler. Contre le Cameroun (match amical à Nantes le 30 mai 2016), j’ai marqué, mais ils continuaient à me siffler. Ils étaient contre moi parce que j’étais là et pas lui. C’était une injustice, mais j’ai dû faire avec. Ça m’a motivé. »

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Giroud ne lâche rien

Véritable force de la nature lorsqu’il s’agit de renverser des montagnes, Olivier Giroud avait dû essuyer davantage de critiques, notamment lors du Mondial 2018 en Russie. En effet, pendant que Benzema régalait avec la Casa Blanca, Giroud remportait certes la Coupe du Monde, mais sans avoir marqué un seul but. Pas terrible pour un joueur en lice pour battre le record du meilleur buteur chez les Bleus détenu par Thierry Henry (51). Mais encore une fois, le natif de Chambéry a su en tirer profit pour rebondir.

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« J’accepte aujourd’hui que c’est la façon qui m’a permis de devenir champion du monde. Si vous me dites que j’aurais pu marquer six buts en Russie, mais sans gagner la compétition, je vous répondrais que je choisirai de gagner le titre, bien évidemment. Vous pouvez vous battre contre les choses qui sont dites à votre sujet, mais la chose la plus importante, c’est d’être conscient de la chance que vous avez d’être dans cette équipe (de France). Je comprends que, quand vous êtes un buteur, les gens vous jugent sur vos statistiques. C’est pourquoi j’essaye de battre le record de « Titi » (Henry), mais parfois les choses ne vont pas dans votre sens. Mais je n’ai pas abandonné. » Didier Deschamps est prévenu.

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