Euro féminin

Euro (F) 2025 : les 16 stars à suivre sur la compétition

Alors que l’Euro féminin 2025 débute ce mercredi, la compétition va être l’occasion de voir de nombreuses joueuses s’illustrer. Dans chaque sélection il y a des éléments à suivre en particulier.

Par Aurélien Macedo
9 min.
Lehmann (Suisse), Bonmati (Espagne), Katoto (France) et Harder (Danemark) @Maxppp

Groupe A

Suisse : Alisha Lehmann (26 ans)

Pas forcément la meilleure joueuse du pays hôte, Alisha Lehmann n’en reste pas moins iconique. Partie cet été d’Aston Villa comme son désormais ex-conjoint Douglas Luiz pour la Juventus, elle a connu une saison compliquée où elle a été plutôt remplaçante avec 18 apparitions pour 2 buts et 1 offrande. Elle a toutefois remporté la Serie A avec son club. Connue surtout pour sa présence sur les réseaux sociaux où elle a 16,7 millions de followers sur Instagram, Alisha Lehmann aura à cœur de montrer qu’elle n’est pas qu’une simple personnalité des réseaux sociaux même si son engagement féministe et pour la cause LGBTQI est également à relever. Cadre de la sélection suisse avec 53 capes pour 9 buts, elle était de l’aventure lors de la Coupe du monde 2023 où les Helvètes avaient atteint les huitièmes de finale. Cette fois encore, elle voudra aider ses coéquipières à briller. Parmi elles, on retrouve d’ailleurs une joueuse de D1 Arkema avec la Lyonnaise Leïla Wandeler.

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Norvège : Caroline Graham Hansen (30 ans)

Quand on pense à la Norvège, on pense évidemment à Ada Hegerberg, toute première Ballon d’Or France Football en 2018. Si l’attaquante d’OL Lyonnes sera de la compétition et portera l’attaque norvégienne, elle sera bien aidée par Caroline Graham Hansen. Capable de jouer sur tout le front de l’attaque et en tant que milieu de terrain créatrice, la joueuse de 30 ans est avant tout une ailière avec une carrière solide marquée par des passages probants à Stabaek, Wolfsbourg et depuis 2019 au FC Barcelone. La joueuse qui a gagné les Ligues des Champions 2021, 2023 et 2024 a perdu la finale contre Arsenal cette année, mais reste une référence mondiale. Excellente dribbleuse, fine techniquement et très rapide, elle a terminé deuxième en 2024 lors du dernier trophée du Ballon d’Or Féminin.

Islande : Glódís Perla Viggósdóttir (30 ans)

C’est déjà le quatrième championnat d’Europe de rang pour Glódís Perla Viggósdóttir qui aura été de toutes les aventures ou presque de la sélection islandaise (qui avait aussi participé en 2009). Cadre de la sélection avec 106 capes, la défenseure centrale est une référence européenne à son poste. Passée par le FC Rosengård et au Bayern Munich depuis 2021, elle a remporté le championnat d’Allemagne cette saison avec les Bavaroises et l’avait déjà gagné aussi en 2023. Couronnée de succès aussi en Suède et en Islande lors de ses passages dans ses précédents clubs, elle tentera d’extraire l’Islande de la phase de poules comme en 2013.

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Finlande : Emma Koivisto (30 ans)

Cinquième de Serie A avec l’AC Milan, Emma Koivisto reste sur une saison solide. Ancienne de Brighton et de Liverpool, elle sera la patronne de sa sélection qui tentera de faire mieux que son zéro pointé subi lors de l’Euro 2022 dans un groupe compliqué avec l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark. Dans une équipe qui manquera sûrement de qualité offensive, la défense sera la meilleure arme des Finlandaises et toute l’expérience d’Emma Koivisto sera nécessaire.

Groupe B

Espagne : Aitana Bonmati (26 ans)

Salma Paralluelo, Alexis Putellas ou Olga Carmona, l’armada espagnole pour l’Euro 2025 est tout simplement délirant. En même temps, on parle d’une sélection championne du monde en titre (2023) et qui a remporté la dernière Ligue des Nations (2024). Mais si quelqu’un va faire parler d’elle, c’est bien Aitana Bonmati. Double tenante en titre du Ballon d’Or, la joueuse du FC Barcelone a perdu la Ligue des Champions cette saison, mais reste sur trois titres dans la compétition depuis 2021. Néanmoins la préparation de la joueuse a été tronquée par une méningite virale et son forfait était possible. Finalement présente dans la compétition même si son état physique pose question, Aitana Bonmati sera à surveiller. Son niveau de jeu sera très important pour l’Espagne afin d’enchaîner un troisième sacre de rang.

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Portugal : Kika Nazareth (22 ans)

Pays qui progresse au niveau du football féminin, le Portugal enchaîne un troisième tournoi après l’Euro 2022 et la Coupe du monde 2023 où la sélection était à un souffle d’éliminer les États-Unis. Cette fois, la bande de Carole Costa et Kika Nazareth tentera de passer la phase de poules. Cette dernière qui évolue désormais au FC Barcelone y a connu une première saison d’adaptation. Finaliste de la Ligue des Champions, la milieu offensive sera la principale gâchette de son équipe afin de déjouer les pronostics et enfin passer un cap.

Belgique : Tessa Wullaert (32 ans)

Dans une équipe où la gardienne Lisa Lichtfus évolue en France du côté du Havre, il faudra aussi surveiller Tessa Wullaert qui sera la gâchette des Belges. Attaquant d’expérience et serial-buteuse passée par le Standard de Liège, Wolfsbourg, Manchester City, Anderlecht, Fortuna Sittard et désormais à l’Inter Milan, Tessa Wullaert a remporté 5 Souliers d’or au cours de sa carrière Une assurance de but avec elle qui fera du bien aux Belges pour espérer aller loin.

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Italie : Manuela Giugliano (27 ans)

Outre la buteuse expérimentée Cristiana Girelli, l’Italie comptera aussi dans ses rangs Manuela Giugliano. Prolifique milieu de terrain et star de l’AS Roma, le club fanion italien avec la Juventus, la native de Castelfranco Veneto est un profil de poche qui fait 1m60 et 50 kilos, mais avec elle tout va vite. Joueuse technique et rapide, elle est une pièce maîtresse de l’Italie depuis 10 ans et ses débuts en sélection. Néanmoins, cela ne s’est jamais trop bien passé puisque l’Italie a souvent connu des déceptions. En quatre compétitions, elle n’est sortie qu’une fois de la phase de poules, lors de la Coupe du monde 2019 (quart de finale).

Groupe C

Allemagne : Lea Schüller (27 ans)

Si l’Espagne a une vraie armée pour viser la victoire, l’Allemagne n’est pas en reste avec Giulia Gwinn, Sjoeke Nüsken, Alexandra Popp et Sara Däbritz dans son effectif. Si on doit retenir un nom, ce sera sûrement celui de Lea Schüller, qui a été sacrée championne d’Allemagne avec le Bayern Munich. Régulièrement décisive avec l’équipe nationale, la buteuse aura à coeur d’aider les Allemandes à rebondir deux ans après une élimination en phase de poules de la Coupe du monde 2023.

Pologne : Ewa Pajor (28 ans)

La sélection polonaise aura une touche française avec Paulina Dudek qui joue au Paris Saint-Germain, Ewelina Kamczyk qui porte le maillot de Fleury ou encore les Dijonaises Klaudia Jedlińska et Nadia Krezyman. Cependant, la patronne c’est bien Ewa Pajor. Nouvelle star du FC Barcelone après avoir enquillé les titres avec Wolfsbourg (5 championnats allemands, 9 Coupes d’Allemagne, mais 4 défaites en finale de la Ligue des Champions), Ewa Pajor a encore échoué en finale de C1. Maudite dans cette compétition, la joueuse a toutefois qualifié la Pologne pour son tout premier tournoi international.

Danemark : Pernille Harder (32 ans)

Championne d’Allemagne pour la deuxième fois avec le Bayern Munich, Pernille Harder reste l’une des meilleures attaquantes d’Europe. Son bilan avec le Danemark est exceptionnel avec 154 capes pour 76 réalisations. Deuxième du Ballon d’Or 2018, la joueuse passée par Wolfsbourg et Chelsea cherche toujours ce trophée majeur en sélection. Cela aurait pu intervenir en 2017, mais le Danemark avait perdu en finale de la compétition. Revancharde, l’attaquante essayera cette fois d’aller au bout en portant son pays.

Suède : Kosovare Asllani (35 ans)

Visage connu en France, la milieu offensive de 35 ans aura notamment joué au Paris Saint-Germain entre 2012 et 2016. Arrivant sur la fin de sa carrière, elle a aidé le club de London City Lionesses de monter en première division anglaise après avoir aidé le Real Madrid lors de la création de la section féminine. Joueuse de projet, la native de Kristianstad est un monument du football suédois avec 175 sélections pour 44 buts. Si son équipe n’a pas été sacrée, Kosovare Asllani a atteint six fois le dernier carré d’une sélection internationale avec son pays, deux fois à l’Euro, deux fois aux Jeux Olympiques et deux fois en Coupe du monde. Outre Kosovare Asslani, les Suédoises seront menées par l’attaquante d’Arsenal Stina Blackstenius. Placée comme ailière gauche avec la sélection, elle a remporté cette année la Ligue des Champions féminine avec Arsenal où elle aura marqué durant la finale contre le FC Barcelone (1-0).

Groupe D

France : Marie-Antoinette Katoto (26 ans)

Star de l’équipe de France, Marie-Antoinette Katoto a une histoire compliquée avec les Bleues. Sacrée lors de l’Euro U19 2016 dans une génération dorée avec Grace Geyoro, Delphine Cascarino et Clara Mateo qui sont de la compétition, elle n’avait pas été retenue à la surprise générale lors de la Coupe du monde 2019 par Corinne Diacre. Participante à l’Euro 2022 où elle a vite brillé, elle a été victime d’une rupture des ligaments croisés qui a mis fin rapidement à sa compétition. Non remise pour la Coupe du monde 2023, elle a été finaliste de la Ligue des Nations 2024 et quart de finaliste des Jeux olympiques 2024. Cette fois, celle qui a annoncé quitter le Paris Saint-Germain pour l’OL Lyonnes espère vivre une compétition plus tranquille. La capitaine Griedge Mbock et Kadidiatou Diani qui font office de joueuses d’expériences seront également attendues.

Angleterre : Alessia Russo (26 ans)

Championnes d’Europe en titre, les Anglaises s’appuieront encore une fois sur Lauren James, Lucy Bronze ou encore Lauren Hemp. Cependant, Alessia Russo sort du lot après sa saison pleine ponctuée d’un titre en Ligue des Champions avec Arsenal. La buteuse a inscrit 8 buts dans cette compétition et a été comeilleure buteuse en championnat avec 12 pions. Un exercice accompli pour une joueuse qui n’était que la doublure d’Ellen White lors du sacre à l’Euro 2022 et qui devra désormais assumer d’autres responsabilités.

Pays de Galles : Jessica Fishlock (38 ans)

Passée en 2018/2019 du côté de l’Olympique Lyonnais et joueuse d’OL Reign, Jess Fishlock est la star du Pays de Galles (139 capes, 35 buts). Joueuse la plus expérimentée de son équipe du haut de ses 38 ans, elle va savourer ce qui sera vraisemblablement son seul tournoi sous la tunique galloise malgré des débuts en 2006. Si le groupe est compliqué pour Jess Fishlock et sa bande, la milieu de terrain entend déjouer les pronostics.

Pays-Bas : Daphne van Domselaar (25 ans)

Des Néerlandaises à l’accent tricolore. En effet, les Lyonnaises Damaris Egurrola et Daniëlle van de Donk ainsi que les Parisiennes Jackie Groenen et Romée Leuchter composent cette équipe de qualité avec des stars comme Jill Roord ou encore Vivianne Miedema. Daphne van Domselaar sera aussi un sacré morceau. Nouvelle gardienne titulaire de la sélection depuis trois ans, l’ancienne de Twente vient de gagner la Ligue des Champions avec Arsenal contre le FC Barcelone. Référence au poste, elle s’est imposée comme l’une des toutes meilleures gardiennes du circuit.

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