La réponse déconcertante de Luis Enrique sur l’avalanche de blessures au PSG
Avant d’affronter Auxerre demain soir, le coach du PSG a logiquement été interrogé sur le dernier coup dur vécu par les Rouge et Bleu : la blessure de Marquinhos. Mais l’Espagnol a surpris tout son monde avec sa réponse.
Le Paris Saint-Germain n’est pas verni. À cinq jours de son choc de Ligue des Champions face au FC Barcelone, le champion d’Europe en titre subit une véritable hécatombe. Ousmane Dembélé et Désiré Doué sont écartés pour le rendez-vous catalan, tandis que João Neves est toujours incertain (le Portugais ne jouera pas contre Auxerre). À cela s’est ajouté la blessure aux quadriceps de Marquinhos. Un pépin physique qui tiendra le Brésilien éloigné des terrains durant plusieurs semaines selon le communiqué médical des Rouge et Bleu.
Présent face aux médias peu de temps après l’annonce du forfait de Marquinhos, Luis Enrique a immédiatement été interrogé sur cette cascade de blessures. Et à l’heure où le PSG a souvent tremblé par le passé lorsque de tels événements se produisaient à la chaine, le coach espagnol a tout de suite calmé le jeu. « C’est le football, c’est la compétition, il faut s’adapter à cette situation. Rien d’important, il faut se préparer pour savoir gérer tout ce qu’il se passe sur un terrain. Je ne suis pas préoccupé. C’est le haut niveau », a-t-il confié, avant de préciser que son capitaine s’était blessé lors de la dernière action du match contre l’Olympique de Marseille.
«Je connais les journalistes, vous êtes comme les Espagnols, les Italiens»
Cependant sa réponse n’a pas totalement satisfait les journalistes présents au Campus. Après une saison 2024/2025 historique, mais aussi très longue (Paris a fini son exercice le 13 juillet, ndlr), les coéquipiers de Vitinha paient-ils les pots cassés de cette cadence infernale ? Là encore, au lieu de se plaindre de la surcharge des calendriers, Luis Enrique a fait preuve de pragmatisme. « Non. C’est la même chose que l’année dernière. Je connais les journalistes, vous êtes comme les Espagnols, les Italiens. Vous êtes préoccupés tout le temps par cette chose. Quand une équipe perd, c’est un problème physique. Quand une autre gagne, c’est une mentalité incroyable. Le foot est un sport où les blessures sont normales. Il y a des traumatismes », a-t-il déclaré, avant de conclure.
« Il faut savoir gérer ça. Si nous avons prévu tout ça ? On cherche à prévoir les choses que nous pensons arriver, mais je ne suis pas devin. Je ne sais pas où les joueurs peuvent se blesser. Je suis zéro préoccupé, c’est une mentalité que je cherche à transmettre à mes joueurs et à mes supporters. Calme, tranquillité, il y a plein de joueurs du Campus (les jeunes, ndlr) qui peuvent jouer. Tout est planifié avec les dirigeants. On peut se rater, bien sûr. Jusqu’à présent, on a plus réussi que raté, mais on va rater, moi le premier. C’est la vie, il faut accepter ça. » C’est ce qui s’appelle prendre du recul.